Katazina Sosna, un doublé historique
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Très positif. On a lancé les inscriptions en février, à ce moment-là on se posait encore des questions sur le niveau d’inscriptions, la présence des exposants, du public... Au final, les inscriptions ont explosé en septembre, quand les gens ont compris que le Roc allait bien avoir lieu.
C’est l’une des belles histoires dont le Roc affectionne. Chez les dames, la Lituanienne Katazina Sosna
( ans) qui l’a emporté, deux ans après avoir été battue de quelques centimètres. Elle a devancé l’azuréenne Margot Moschetti, victorieuse en , de plus de trois minutes, dans une course qui s’est rapidement décantée. Son bonheur était immense.
« Je suis très contente, c’était super aujourd’hui,
Il y a eu moins d’inscriptions...
On n’est pas sur une année normale, avec à
inscriptions, là on est sur mais on aurait signé il y a quelques mois. Et, surtout, on a tout de suite senti chez les exposants, bénévoles, partenaires une envie de retrouver le public. Je suis heureux d’avoir vécu un Roc d’azur un peu atypique. notamment avec le public français présent sur les routes », expliquait la spécialiste du marathon. Surtout que Sosna avait remporté, deux jours plus tôt, le Roc marathon qu’elle avait déjà enlevé en . « Je rêvais de remporter cette course qui m’est très chère, c’est un bonheur indescriptible. J’ai roulé très fort d’entrée mais quand Martina Berta (e) a crevé, j’ai pris la tête de course et je n’ai rien lâché. » Margot Moschetti, e, n’a
Les nouveautés ont-elles fonctionné ?
On n’a pas rajouté tout ce qu’on aurait voulu. On a déjà la chance d’avoir le Roc Marathon en catégorie UCI. On a retravaillé le contenu avec l’objectif d’apporter plus de fluidité et de confort. C’est pour ça qu’on a augmenté les temps entre les départs des vagues. C’est la même chose pour la course des femmes. pas vécu la même course. La Monégasque a été prise dans le trafic. « Cette année, c’était vraiment particulier pour nous, les filles, de partir avec les garçons, a-t-elle expliqué. Je n’ai pas vu Katazina (Sosna) de toute la course, je ne sais pas quand est-ce qu’elle est partie, j’étais troisième au début puis j’ai doublé Martina qui a eu un problème mécanique dans la montée, j’ai ensuite fait ma course avec les garçons. »
On a l’impression que les bouchons sont un problème inhérent au Roc...
Sur la partie sportive, c’est le point noir. C’est un sujet sur lequel on travaille tous les ans (...) Après, quand on envoie des dizaines de milliers de concurrents sur des petits sentiers, c’est mathématique. On ne résoudra pas le problème du jour au lendemain mais petit à petit.
Quel bilan tirez-vous de cette édition ?