Nice-Matin (Cannes)

Endurance : Marino, maudit moteur

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Ce jeudi 14 octobre, Arthur Leclerc se mettra sans doute sur son 31 pour souffler sa 21e bougie d’anniversai­re. La certitude, c’est qu’il ne pourra s’offrir ni victoire, ni pole position en guise de cadeau lors de la course suivante. Impossible puisque le rideau est déjà tombé sur le championna­t FIA F3 où le pensionnai­re monégasque de la Ferrari Driver Academy a alterné le bon et le moins bon. Coéquipier du champion 2021, le Norvégien Dennis Hauger, au sein de l’écurie Prema Racing, le frangin de Charles Leclerc finit sur le podium des rookies : 3e derrière le Français Victor Martins et le Brésilien Caio Collet. Et 10e du général. Rencontre au carrefour entre bilan et perspectiv­es.

Arthur, une saison qui s’achève en septembre, ça fait bizarre, non ?

En effet ! Je n’avais jamais fini une saison aussi tôt. Et je n’avais jamais vu non plus un tel calendrier, avec autant d’espace entre les week-ends de course. Bon, après une année  déjà très spéciale à cause de la crise sanitaire, j’étais rodé. Quel que soit le profil de la feuille de route, il faut s’adapter. Là, deux semaines après la finale en Russie, l’adrénaline de la compétitio­n me manque déjà. On essaie de compenser en mode virtuel, avec du simracing.

Initialeme­nt, l’ultime échéance était fixée aux États-unis. Déçu de ne pas découvrir le circuit des Amériques à Austin ?

Un peu, bien sûr. Sur le papier, Sotchi, ça fait moins rêver que le Texas. Mais le tracé du Grand Prix de Russie est aussi super beau. À vrai dire, ce changement ne m’a pas dérangé. Au contraire... Il réduisait le temps d’attente après Zandvoort (- septembre, ndlr). Ainsi, on n’a pas rongé notre frein durant deux mois avant de reprendre le volant.

En finissant cette première saison en FIA F dans le top , vous avez fait beaucoup mieux que vos coéquipier­s en , Olli Caldwell et Dennis Hauger

Trois podiums dont deux victoires, plus une pole position : ce bilan vous convient ?

Honnêtemen­t, il aurait pu être meilleur. L’objectif, ce n’était pas de terminer e.

Samedi, son rêve de monter sur le podium du championna­t du monde d’endurance moto (FIM EWC) s’est envolé après avoir parcouru les deux tiers de la distance des  Heures de Most. Alors au guidon de la Yamaha R n° du team VRD Igol Expérience­s, Florian Marino n’a pu que se rendre à l’évidence : moteur cassé. Grâce aux gros points obtenus au Mans ( Heures), à Estoril

( Heures) et au Castellet (Bol d’or), le Cannois et ses partenaire­s Florian Alt et Nico Terol occupaient le e rang (e) (e). de la hiérarchie provisoire au moment de négocier le virage final en République tchèque. Ce coup d’arrêt les relègue en e position. Sans surprise, la Suzuki Yoshimura-sert n° (Black-siméon-guintoli), e à

Most, décroche le titre. Si le top  lui échappe, la structure privée basée à Moulins (Allier) s’intercale tout de même entre les équipes de pointe. Elle devance en particulie­r le YART (n°/fritz-hanika-canepa), bras armé de Yamaha en EWC, seulement e...

 ?? (Photos Georges Decoster) ?? moins. Ça fait moins de temps de piste pour travailler et tenter de se mettre en évidence, tout simplement.
(Photos Georges Decoster) moins. Ça fait moins de temps de piste pour travailler et tenter de se mettre en évidence, tout simplement.

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