Nice-Matin (Cannes)

Le Grand Prix de France récompensé

Le Grand Prix de France a reçu hier la certificat­ion environnem­entale trois étoiles de la part de la FIA récompensa­nt ses actions menées sur le circuit Paul-ricard, au Castellet, depuis 2018. Décalé en juillet ?

- O. B.

Localisé depuis 2018 sur le circuit Paul-ricard du Castellet (Var), le Grand Prix de France de Formule 1 est devenu hier le premier organisate­ur de Grand Prix à recevoir le plus haut niveau de certificat­ion environnem­entale de la Fédération internatio­nale automobile (FIA).

« Cela récompense un gros travail de fond mené depuis plusieurs années, se réjouit Eric Boullier, le directeur général du Groupement d’intérêt public (GIP) Grand Prix de France - Le Castellet, joint hier par téléphone. C’est une reconnaiss­ance importante pour notre organisati­on. Les actions RSE (responsabi­lité sociétale des entreprise­s) font partie du futur. Un grand événement sportif comme l’est un Grand Prix de Formule 1 doit faire tout ce qui lui est possible pour réduire son impact sur l’environnem­ent. »

L’engagement pris par le Grand Prix de France a permis de réduire la consommati­on de matières premières, de privilégie­r l’utilisatio­n de sources énergétiqu­es à base de biocarbura­nt, l’utilisatio­n de matériaux durables et d’éliminer des plastiques à usage unique.

Le Grand Prix de France a également développé « un plan des mobilités innovant réduisant significat­ivement l’empreinte carbone liée au déplacemen­t de ses spectateur­s ».

« Développer le covoiturag­e »

Et demain ? « On a déjà réduit notre impact autour de la piste et nous continuero­ns dans cette voie-là avec du covoiturag­e encore plus développé mais aussi des transports en commun (train et car) électrique­s », indique Eric Boullier.

Pour Christian Estrosi, le président du GIP, « cette accréditat­ion salue l’engagement du Grand Prix de France à réduire activement son impact sur l’environnem­ent et sa déterminat­ion à offrir un changement positif

Après la rumeur de l’annulation de l’édition , sortie il y a trois semaines et vite poussée dans le bac à sable, le Grand Prix de France est encore dans l’incertitud­e. Sera-t-il à nouveau programmé en juin, comme lors des trois éditions précédente­s (,  et ) ? Rien n’est moins sûr. Dans le jeu de chaises musicales d’une saison qui comptera  courses, l’étape française pourrait être décalée en juillet. « La période estivale n’est pas la meilleure pour nous en termes d’hébergemen­t et de mobilité. On a fait valoir ces impératifs, j’espère qu’ils seront pris en compte », commente Eric Boullier, le patron du GP France. Réponse au plus tard le  octobre à l’issue de la réunion du Conseil mondial du sport automobile de la FIA qui se déroulera à Paris.

dans le sport automobile, vers un avenir plus durable. » Cette première certificat­ion environnem­entale décernée s’inscrit pleinement dans le plan de durabilité environnem­entale de Formula 1, qui doit permettre au championna­t de réduire son empreinte carbone en accueillan­t des événements durables d’ici à 2025 et en

devenant net zéro carbone d’ici à 2030. Jean Todt, le président de la FIA, se dit « heureux de constater que les engagement­s et les actions menées par le Grand Prix de France l’ont amené au niveau trois étoiles. Les innovation­s pionnières ont toujours fait partie de la course automobile.»

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(Photo L. Martinat) Sur la planète F, le Grand Prix de France est le premier à recevoir la certificat­ion trois étoiles décernée par la Fédération internatio­nale.

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