Au aujourd’hui : illuminations et fêtes ! La tradition de la St-eloi à St-cézaire
Comme chaque année, Le Cannet et notamment sa mairie, se pare de lumières. Et rassemble petits et grands pour ce moment magique. Cet après-midi, à partir de 15h , et jusqu’à 19 h, jeux, animations, stands gourmands et goûter des enfants, attendent les habitants sur la place Foch. Puis, à17h , l’animation Féérie des lumières donnera le coup d’envoi aux fêtes de fin d’années dans tous les quartiers de la commune. Au programme, illumination du sapin de Noël, parade enchantée et mise en lumière de la ville.
Il y a les friandises qu’on découvre en ouvrant la petite porte du calendrier de l’avent. Les gentils messages et même les produits de beauté. Nous, on vous propose des histoires. Une par jour en attendant la veillée. Et pour ce 5 décembre, la St-eloi à St-cézaire-sur-siagne où, durant des siècles, les animaux de bât ont été bénis. La tradition s’est poursuivie avec le blé de la Sainte-barbe… Les traditions et les légendes firent longtemps partie de la vie quotidienne des habitants d’antan, pour la plupart agriculteurs. Aussi, ces derniers attachaient-ils une grande importance aux dictons, prédictions et autres éphémérides en relation avec la vie paysanne.
Une légende fait référence à la protection divine des animaux. À l’époque, où les bêtes de somme étaient fort nombreuses, les ruraux pensaient qu’une bénédiction s’avérait nécessaire pour le salut de leur bétail. On s’en remettait alors à Stéloi, honoré deux fois, en décembre et en juin. Dans le village, la Saintéloi devint la fête des bêtes de somme. Ce jour-là, chevaux, ânes et autres mulets attendaient sagement d’être bénis et ne travaillaient pas. Tous les paysans, croyants ou non, s’endimanchaient et décoraient leurs animaux : pompons, couvertures et harnais reluisants. Rien n’était trop beau ! Dans l’église, devant l’autel dédié au saint, les villageois apportaient du pain et du sel qui une fois bénis, seraient distribués aux animaux. Le prêtre se tenait ensuite sur le parvis du sanctuaire et bénissait les animaux défilant devant lui. La coutume subsiste, lorsque l’on « défait » la crèche, le 2 février, jour de la Chandeleur, le blé de la Ste-barbe qui a séché depuis le 4 décembre, jour où il a été planté, est jeté dans les poulaillers, les mangeoires des ânes et autres animaux de basse-cour. Une façon de poursuivre une tradition ancestrale.