Cannes touche le fond
CANNES CHAUMONT : 0-3
A Cannes, Palais des Victoires, Chaumont bat Cannes 3 à 0 (25-21 en 27’, 25-17 en 26’, 25-21 en 29’). Arbitres : MM. Bouacheria et Zgheib.
Cannes : 48 points après réception positive, 38% après réception négative, 36% de points d’attaque sur défense.
Annicette, Battelli, Bregent 2, Demiryurek, Fromm 6, Klyamar (cap.) 1, Koncilja 7, Menzel 14, Mouiel, Nelli 2, Sossenheimer 8 Tschupp 1.
Coach : Horacio Dileo. Chaumont : 67% de points après réception positive, 70% après réception négative, 41% de points d’attaque sur défense.
Aciobanitei 12, Adeh Dadash, Alonso 6, Bouleau, Corre (cap.) 1, Da Silva, Gueye 1, Gutierrez, Herrera 14, Laumon, Massimino, Melgarejo 14, Plak 5.
Coach : Silvano Prandi.
Malgré l’envie de sortir la tête de l’eau, les Dragons ont rapidement cédé face à Chaumont qui n’aura que très peu douté. Poitiers ayant gagné vendredi, Cannes se retrouve lanterne rouge de Ligue A.
Le cauchemar continue. Malgré la ferveur de son public, Cannes n’y arrive toujours pas. L’ASC s’est inclinée (3-0) face à Chaumont, concédant une cinquième défaite en six matchs à domicile cette saison. Les hommes de Horacio Dileo n’ont jamais réussi à mener de plus de deux points face à un adversaire qui a fait forte impression. Plus agressif (43% de points sur son service contre 29% pour Cannes), plus solide (71% de points gagnés après réception contre 57% pour Cannes), Chaumont a montré les muscles.
Les Dragons, eux, se sont surtout montrés moins efficaces. Si le premier set a été serré (deux aces de part et d’autre, trois points marqués d’affilée contre quatre pour
Chaumont), le second set a dévoilé leur manque de réalisme offensif (seize points marqués sur dix-huit possibles pour Chaumont sur réception, contre 15/24 pour Cannes). Malgré un sursaut d’orgueil dans la dernière manche, en menant 17-15 puis 19-17, les Cannois ne sont pas parvenus à remporter un set qui leur aurait redonné de l’espoir. Au final, c’est une nouvelle défaite, la neuvième de la saison, qui enfonce un peu plus le tenant du titre. Désormais dernier de la classe, Cannes ne peut pas tomber plus bas. Face au Plessis le 11 décembre, il ne s’agira plus de gagner pour respirer, mais de gagner pour retrouver un peu de fierté.