Léa Pandolfi : « Je veux rendre les gens beaux »
L’élève du lycée Jacques-dolle est revenue avec une médaille d’or du concours du Meilleur ouvrier de France coiffure. Une fierté pour celle qui, depuis toute petite, veut exercer ce métier.
À17 ans, la jeune Antiboise Léa Pandolfi a vu se concrétiser de nombreuses heures de travail. Fin novembre, à Chartres, lors du concours du Meilleur apprenti de France coiffure, c’est la médaille d’or qu’elle a décroché, grâce à une mise en pli artistique et une coiffure de soirée qui a su séduire le jury. Elle a ainsi pu dévoiler les nombreuses compétences acquises tout au long de l’année et lors de ses nombreux entraînements. La Meilleure apprentie de France revient de ce concours avec de nombreux projets en tête, plus motivée que jamais.
Pourquoi vous êtes-vous dirigée vers la coiffure ? Ça m’a toujours passionné. Toute petite déjà, j’avais des poupées et je colorais leurs cheveux, les coupais. J’avais déjà un esprit un peu artistique, je voulais en faire mon métier. Je veux rendre les gens beaux, je veux me lancer, découvrir et faire plein de choses dans la coiffure.
Pourquoi avoir décidé de concourir au Meilleur apprenti de France coiffure ? Qu’est-ce qui vous a motivé ?
Déjà, pour me surpasser, voir de quoi j’étais capable. Je me suis dit : ‘‘Faut que je tente ma chance, dans tous les cas je n’ai rien à perdre.’’ Et on ne va pas se mentir, ça fait toujours un petit plus dans le CV.
Votre professeure, Ana Vieira, nous a confié que vous vous entraîniez très souvent, parfois même pendant les vacances scolaire…
Oui, je me suis entraînée tout le temps. C’était des entraînements très, très régulier, c’est-à-dire que même quand je n’avais pas cours, j’allais au lycée m’entraîner. Ma professeure était avec moi, elle faisait des heures supplémentaires aussi.
Après, j’ai eu la chance de m’entraîner avec Marilyn Biache, meilleure ouvrière de France qui, du coup, avait la connaissance des concours.
Pendant les vacances, on allait s’entraîner dans son salon, de 17 heures jusqu’à 22 heures… C’était vraiment intense. Et je m’entraînais au salon ou j’étais en stage. Je ne faisais vraiment que m’entraîner…
Et comment s’est passé le concours du Meilleur apprenti de France, à Chartres ?
Je suis arrivée le samedi, et je suis allée voir où avait lieu le concours. Ça m’a aidé à me projeter. Et le dimanche matin, jour des épreuves, on m’a installée, et je n’ai pas eu le temps de réfléchir, en fait. J’étais stressée avant, mais pendant les épreuves j’étais à l’aise, je me sentais dans mon élément.
Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté ?
Ça m’a appris plein de choses. Et il y a un moment où on perd un peu de motivation dans les études, mais le fait d’avoir eu l’objectif du concours, ça m’a de nouveau motivée, ça m’a donné confiance en moi.
Et tout mon savoir-faire, je vais le transmettre à ceux qui sont eux aussi motivés pour participer au concours du Meilleur apprenti. Je me suis portée volontaire pour leurs entraînements, donner des conseils.
Un peu comme une ambassadrice…
Oui, c’est ça. Je prends mon rôle à coeur, je vais parler aux jeunes au lycée, je leur explique et, s’ils veulent participer, ils savent que je suis là pour leur donner des conseils. Je me suis portée volontaire pour les emmener jusqu’au bout.
Quels sont vos objectifs désormais, maintenant que vous êtes Meilleure apprentie de France ?
D’abord, je vais finir mes études. Je suis en mention complémentaire, il me reste deux ans de BP. Et, après, me lancer dans le concours du Meilleur ouvrier de France. Dès que j’ai la possibilité de le faire, je le fais sans hésiter.
Pendant les épreuves, je me sentais dans mon élément.”