Mouans : les perturbateurs endocriniens privés de cité
La Ville et le Réseau environnement santé ont signé une charte consignant les bons comportements à avoir dans le domaine.
Le maire, Pierre Aschieri, et André Cicolella, fondateur du Réseau environnement santé (RES), ont signé, à la médiathèque, la charte des villes et territoires sans perturbateurs endocriniens.
Une charte sur laquelle avait travaillé le regretté André Aschieri lors de ses travaux sur la création de L’AFSET (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement). La commune est, depuis longtemps, engagée dans cette démarche : interdiction de vente des biberons au bisphénol A bien avant leur interdiction par la loi, cantines bio, choix du mobilier et des produits d’entretien dans les crèches et les écoles, zéro plastique dans les cantines, zéro pesticide sur le territoire...
« Depuis 2002 L’OMS a alerté sur cette problématique, soulignait Pierre Aschieri. [...] Finalement ce sont les associations, les citoyens qui se sont saisis de cette problématique dans une démarche très proactive. »
À travers la charte des villes et territoires sans perturbateurs endocriniens, la commune s’engage à agir encore plus, en concertation avec les associations et la population, sur ces cinq points : phytosanitaires, alimentation, formation des professionnels, marchés publics, information de la population.
La signature a été suivie d’une conférence d’andré Cicolella sur l’impact des perturbateurs endocriniens sur notre santé (fertilité, troubles du langage, cancers, TDAH...) et les moyens de les éviter en changeant nos pratiques (aération, choix des produits d’hygiène et de beauté, matériaux, emballages alimentaires...) ■ www.reseau-environnement-sante.fr