Prolonger les vacances scolaires : seulement « en dernier ressort »
Interrogé hier sur BFM TV quant à un éventuel report de la rentrée prévue le lundi 3 janvier, le ministre de l’éducation nationale Jean-michel Blanquer a déclaré : « On ne ferme jamais aucune éventualité (...) mais ce n’est évidemment pas l’hypothèse privilégiée, on ne le ferait qu’en dernier ressort ».
« Depuis le début, a-t-il affirmé, il y a toujours eu de la pression pour fermer l’école dès qu’il y a une alerte, et j’ai toujours résisté au maximum à cette pression car l’école n’est pas une variable d’ajustement, elle est essentielle. Donc, c’est la dernière chose à fermer. C’est ce que nous faisons en dernier car nous mettons les enfants en priorité dans toutes nos décisions, les enfants d’abord. »
« Le taux d’incidence en population générale est un critère mais il est moins valable maintenant, parce que beaucoup de gens contaminés, ça ne veut pas forcément dire grand-chose s’il y a beaucoup de gens vaccinés. C’est la saturation dans les hôpitaux et dans les services de réanimation qui est importante » à regarder, at-il également rappelé.
« Il n’est pas exclu de proposer la vaccination des 5-11 ans à l’école »
Interrogé par ailleurs sur la vaccination des 5-11 ans, Jean-michel Blanquer a indiqué qu’« il n’est pas exclu de proposer la vaccination à l’école » ,commecelaa été « fait en collège et en lycée, pour les jeunes de 12 à 17 ans ».
« Nous sommes capables de faire la même chose à l’école mais là, tout le système de santé s’est organisé pour être capable de faire la vaccination des enfants hors système scolaire. On serait capable de le faire dans certains endroits par exemple où on sait qu’il faut faire du ‘’aller vers’’ pour être plus efficace et pour avoir plus de familles qui s’engagent », a-t-il poursuivi. Interrogé sur le fait que selon un sondage, parmi les parents d’enfants âgés de 5 à 11 ans, sept sur dix ne souhaitent pas les vacciner, le ministre a déclaré : «Ça ne m’étonne pas. Les familles sont toujours plus prudentes dès qu’il s’agit d’enfants de moins de 12 ans, donc 30 %, cela me paraît être un bon socle. On avait commencé par des chiffres de ce genre lorsqu’on parlait des 12-17 ans, et maintenant, nous avons attendu, et tous les avis sont positifs, les expériences internationales sont plutôt probantes. Donc aujourd’hui, les parents des 5 -11 ans peuvent aller rassurés vers ce vaccin ».