Nice-Matin (Cannes)

SAINTE-BAUME RALLYCIRCU­IT AU CASTELLET Ciamin, quatre à la suite

Aussi intouchabl­e sur les pistes du Paul Ricard hier que sur les routes de la Sainte-baume la veille, le Niçois a prolongé sa série d’invincibil­ité jusqu’au bout d’un automne sacrément fertile.

- 1. Ciamin 4’32’’2 ; 2. Arzeno à 2’’3 4. Ciaramitar­o à 4’’8 ; 5. Portal à 7’’7 ; 6. Leclerc à 8’’6... 1. Ciamin 5’52’’2 ; 2. Arzeno à 5’’9 4. Raymond à 10’’ ; 5. Ciaramitar­o à 10’’3 ; 6. Bourcier à 11’’1... 1. Arzeno 8’52’’7 ; 2. Leclerc à 4’’4 ; 3. Ra

Et de quatre ! Après l’antibes-côte d’azur, le Haut Pays Niçois et le Var, Nicolas Ciamin s’est invité hier au palmarès du Sainte-baume Rallycircu­it. Soit quatre victoires à la suite pour le jeune loup niçois, décidément insatiable, dont le tableau de chasse ne comptait pas plus de cinq glorieuses avant cet impression­nant tir groupé exécuté en l’espace d’une dizaine de semaines.

Sur les différente­s pistes du circuit Paul Ricard, mais aussi tout autour, où étaient tracées les quatre dernières épreuves spéciales, la Skoda Fabia Evo R5 n°1 portant la griffe du groupe Oreca a ainsi continué son impression­nante récolte de temps « scratch ». Jusqu’à gravir le podium final avec un douillet matelas : 1’18’’6 devant l’alpine A110 RGT du voisin provençal Mathieu Arzeno, bon 2e.

Un nouveau départ espéré... après le Monte-carlo

« Sur un tel parcours, mon expérience de pistard s’avère utile, bien sûr », analyse l’ultime vainqueur de la saison qui dégourdit parfois ses semelles en Ligier JS Cup entre deux rallyes. « Vu le profil assez rapide des ES de la Sainte-baume, ce genre de course mixte convient mieux aux GT, je pense. À condition que le sol soit entièremen­t sec. Là, le givre matinal, les plaques glissantes, ça rééquilibr­e le match entre 2 et 4 roues motrices. »

Hier matin, à l’heure de mettre le contact, le mercure grelottait encore en mode négatif (-1°C). Une températur­e digne du Monte-carlo. Justement, la manche d’ouverture du Mondial se profile à l’horizon. Hélas, du 19 au 23 janvier 2022, elle ne sera pas synonyme de nouveau départ dans la catégorie WRC2 pour un Nicolas Ciamin qui espérait se frotter une cinquième fois au monument. « Dommage parce que le champ d’action se rapproche de la maison... mais ce n’est pas la fin

ES 9 - Circuit (7 km)

LES CLASSEMENT­S :

ES 10 - Rally (7,16 km) :

ES 11 - GP x 7 (16,50 km) :

ES12 - Hôtel (9,69 km)

Général final : : du monde », relativise-t-il. « Plutôt que de jouer son vatout tout de suite, mieux vaut patienter un peu et saisir l’opportunit­é de repartir dans le cadre d’un programme solide, structuré, offrant une vraie perspectiv­e. Espérons que l’occasion se présentera. »

Une seule certitude, aujourd’hui : cet automne, il aura vraiment fait le maximum pour provoquer la chance.

ENDURANCE (EWC) Marino passe au vert Kawasaki chez SRC

« Ce choix est plutôt cohérent à une période de ma carrière où je me sens prêt à intégrer une équipe de cette qualité. » Pour Florian Marino, le changement, c’est maintenant ! A 28 ans, le Cannois va entamer un nouveau chapitre sur les circuits du championna­t du monde d’endurance moto (EWC) où il ne hissera plus le pavillon bleu du team VRD Igol Expérience­s. Place au vert Kawasaki car le voilà qui intègre une structure varoise SRC dont l’équipage vient d’être entièremen­t renouvelé. L’an prochain, aux 24 Heures du Mans et au Bol d’or, entre autres, celui-ci partagera ainsi le guidon de la ZX-10RR officielle affûtée au Cannet-des-maures avec deux « pointures » : Randy de Puniet et Etienne Masson. « Il va falloir travailler vite et bien », annonce Gilles Stafler, le patron du team SRC. « Nous aurons une nouvelle moto et une nouvelle électroniq­ue. Du matériel que je demandais depuis des années, donc à moi de faire en sorte que cela fonctionne. »

MOTO

 ?? (Photo G. L.) ?? Cet automne fut assurément la saison des lauriers pour Nicolas Ciamin (copiloté par Yannick Roche, à gauche) : quatre courses, quatre victoires !
(Photo G. L.) Cet automne fut assurément la saison des lauriers pour Nicolas Ciamin (copiloté par Yannick Roche, à gauche) : quatre courses, quatre victoires !
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