« Je trouvais ça beau et peu commun »
« Au début, elle devait s’appeler chômeuse parce que c’est une espèce paresseuse. Mais elle m’a mordu super fort la dernière fois.
Dorénavant, ce sera Hulk. » Evan Gaillet parle de sa petite grenouille Pacman, originaire d’amérique du Sud. Assis dans sa chambre à Valbonne, la tenant dans une main, il ouvre une boîte contenant des grillons pour en proposer un à sa petite dernière adoptée deux semaines en arrière. « Vous allez voir elle est maladroite, souvent elle ne gobe pas du premier coup », rit-il. À 20 ans, Evan s’est découvert une vraie passion pour les Nac. Dans sa chambre, à côté de son lit, les terrariums s’empilent. Juste à côté de son oreiller, Patafix veille sur lui la nuit. « C’est
un gecko à crête », précise-t-il en ouvrant la vitre. À l’aide d’un vaporisateur, il humidifie le petit habitacle de son ami pour
« maintenir l’impression d’un climat tropical ». Patafix est le premier compagnon qu’il a choisi l’année dernière. « J’ai décidé d’adopter cette espèce car je trouvais ça très beau et peu commun. Quand il était bébé, on se faisait des câlins, maintenant il est plus indépendant… », raconte le jeune homme. Juste à côté, trois geckos léopard se cachent dans leur maison. La dernière arrivée, c’est la petite Blackberry avec ses petits pois noirs. « Tous les deux jours je la nourris moimême car elle est encore jeune, elle n’y arrive pas toute seule »,
confie Evan. Au menu : blattes, verres, asticots… « vivants, bien sûr, pour la chasse ! ». Tout pour chouchouter ses animaux de compagnie. Et pour compléter sa petite famille insolite, il peut compter sur ses trois phasmes scorpion qui se confondent avec les feuilles dans le terrarium. « Pour les nourrir, je vais chercher des ronces dans la forêt à
côté », dit-il.
Si certains ne voient pas l’intérêt de posséder des reptiles pour le côté affectif, Evan pense tout le contraire : « C’est comme un chien ou un chat pour moi. J’ai un vrai lien avec eux. Dès fois quand je joue aux jeux vidéo, je
les prends avec moi. » Son rêve ? Obtenir un certificat de capacité pour détenir un varan des savanes, un lézard qui peut mesurer jusqu’à un mètre ! « J’essaye de garder la tête sur les épaules car je veux continuer à bien m’occuper de mes animaux. Je ne veux pas me retrouver dépassé, tempère Evan avant d’ajouter : et puis, ce sont des espèces spéciales il faut bien se renseigner pour prendre soin d’elles. J’ai la chance d’avoir deux amis qui en possèdent aussi alors on s’entraide ! »