Jaouad Syoud marque les esprits
Alors que sa jeune partenaire d’entraînement, Lilou Ressencourt, a été contrainte, bien malgré elle, de déclarer forfait en série du 400m x 4 nages, Jaouad Syoud a fait réellement belle impression, hier soir à Jean-bouin. En finale A d’un 200m x 4 nages particulièrement relevé, avec entre autres, dans la ligne d’eau N°4, un certain Jérémy Desplanches (le Suisse, désormais licencié à Orléans, est revenu de Tokyo avec le bronze autour du cou), l’algérien de L’ONN a même bien failli descendre sous la barre symbolique des 2 minutes. Forcément révélateur, quant à sa forme du moment. « C’était une très, très belle course, souffla-t-il à sa sortie du bassin. Avec des mecs qui ont fait des finales et même obtenu des médailles aux JO. Ça m’a du coup mis encore un peu plus la pression. Alors je suis très satisfait de ma performance, du temps réalisé et surtout la manière dont j’ai géré mentalement. Ça montre ma progression depuis que je suis arrivé à
Nice, il y a deux ans. Même si je viens de traverser quelques moments compliqués, puisque j’ai attrapé la Covid il y a deux semaines. Ça n’a pas forcément aidé pour préparer cette compétition, mais bon, aujourd’hui, c’est bon augure pour la suite. J’ai donc hâte de retourner au travail, pour être prêt en vue des échéances de fin de saison »
Yoann Ndoye-brouard, l’un de ces Bleus sur qui l’on jette forcément un regard acéré, quand on a Paris-2004 en tête, a quant à lui doublement tenu son rang. D’abord en finale du 50m dos où, bien qu’un brin « taquiné » par la paire russe Nikolaev-glinta, il a, tout comme sa soeur Maty juste avant lui, pu en premier stopper la course du chronomètre. Puis sur le 200m x 4 nages, malgré une 4e place sûrement à des années-lumière de ses attentes. Mais comme souligné plus haut, la concurrence n’était pas tout à fait la même…
Si le Suédois Erik Persson, sur 200 brasse, a laissé se noyer, dans son sillage, la fougue d’antoine Viquerat et l’expérience de l’ancien champion du monde, Marco Koch, l’épreuve reine (le 100m NL), elle, est logiquement revenue à un Maxime Grousset qui a semblé monter en puissance depuis 24 heures… Alors que Charlotte Bonnet (dont c’était la dernière journée de compétition, hier), tout comme le Hongrois Mark Torok (200m papillon) ont visiblement continué à se faire plaisir.
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1. Adeline Furst (Toulouse) 16’51’’50
2. Marie Kuntzmann (Toulouse) 16’56’’22
3. Lilla-m. Abraham (Hongrie) 17’26’’69
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1. Lara Grangeon-de Villele (Sarcelles) 4’45’’56 4’46’’44 4’50’’74
2. Francesca Fresia (Italie)
3. Camille Tissandie (Castres)
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1. Dora Molnar (Hongrie)
2. Bertille Cousson (Béthune)
3. Lou-anne Guiton (Béthune)
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1. Lisa Mamie (Suisse) 2’26’’87
2. Kristyna Horska (Rép Tchèque) 2’28’’03
3. Adèle Blanchetière (Toulouse) 2’33’’42
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1. Charlotte Bonnet (ONN)
2. Assia Touati (Toulouse)
3. Giulia Rossi-bene (Annecy)