ÉTAPE À NICE) Manaudou s’est fait plaisir
Le néo-antibois s’est bien « amusé » sur un 50m qu’il a de nouveau dompté (22’’42), malgré la résistance de Grousset.
Quoi qu’il arrive, demain, dans une décennie, ou bien plus tard encore, il occupera toujours une place à part dans l’histoire de la natation tricolore. Parce qu’il n’avait que 21 ans lorsqu’à Londres, il est devenu le 6e Français champion olympique. Parce qu’après avoir touché à la gloire, compilé les records, et rempli de titres planétaires son armoire à trophées, il a coulé les certitudes du plus averti des observateurs, empruntant même d’improbables chemins de traverse.
Avec ce choix – qui semblait alors défier la raison - de mettre sa « carrière entre parenthèses », pour se consacrer... au hand, sa deuxième passion. Un défi de « Barjots », disaient certains, mais lui, l’atypique, sans cesse en recherche de sensations nouvelles, a toujours assumé...
Enfin, parce que, malgré les scepticismes, après presque trois ans passés loin des bassins, il a signé, en 2019, un come-back ébouriffant. « Je reviens ! » lâchait-il à l’époque, à nos confrères de l’équipe, qui, fissa, épinglaient la promesse à la Une. Et, immédiatement ou presque, il a de nouveau affolé les chronos. Il en avait besoin, du reste, pour alimenter en adrénaline son moteur à ambitions. Et, pour définitivement signer son retour de la griffe du champion, il est allé glaner une nouvelle breloque à Tokyo (1), la seule, du reste, ramenée du Japon par le clan tricolore…
Ce week-end, c’était donc son grand retour à la compétition, et le premier meeting disputé sous la direction de ses nouveaux entraîneurs, Quentin Coton et Yoris Grandjean, qu’il a rejoints à Antibes en octobre dernier.
Couper, pour mieux revenir
Après avoir « chauffé » sa longue et puissante carcasse, vendredi, sur le 50m papillon (il n’a participé qu’aux séries matinales), il avait choisi de se tester un peu plus sérieusement, hier, sur ses distance et nage de prédilection. Et à l’évidence, les sensations ont été bonnes, malgré « le peu de repères » et l’absence de « profondeur du bassin ». « Je suis très content
un record
La édition des 12 Bornes de Gorbio a réuni ce week-end plus de 250 amoureux de la course à pied. Après une annulation en raison de la pandémie en 2021, c’était un pur bonheur pour les organisateurs de
L’A.S Gorbio et ses bénévoles de pouvoir une nouvelle fois mettre sur pied leur belle épreuve, inscrite au challenge départemental 2022. Après s’être imposé en 2020 sur un parcours modifié, Gilles
Rubio (Menton Marathon) l’a emporté de nouveau cette année en 39’56’’, nouveau record de l’épreuve qui était détenu depuis 2010 par Kaïs Adli (41’04’’).
Cédric Gilles, qui avait gagné en 2018, a terminé deuxième en battant lui aussi le record avec un chrono de 40’36’’. La troisième place est revenue au vainqueur de l’édition 2019, à savoir Kyle Barber (Menton Marathon) en 41’49’’. Chez les féminines, victoire là-aussi d’une sociétaire de Menton Marathon, Julie Roméra qui s’est imposée en 47’16’’. Elle a devancé Cassandre Payen (49’56’’) et Lucie Beaucourt (AC Cannes) (52’01’’). Du côté des équipes, le club de Menton Marathon a remporté le classement et le challenge du nombre avec plus de 29 coureurs présents, devant l’a.s.monaco Athlétisme et Courir à Peillon.
1. G. Rubio (Menton) en 39’56’’, 2. C. Gilles (Menton) en 40’36’’, 3. K. Barber (Menton) en 41’49’’, 4. N. D’angelo (Monaco) en 42’59’’, 5. Y. Lupart (Menton) en 42’59’’, 6. A. Blain (Courir à Peillon) en 44’02’’, 7. T. Aussant en 44’28’’, 8. J. Rutherford (Grasse) en 45’15’’, 9. M. Panlou (Monaco) en 45’27’’, 10. Y. Payen (Team Nissa) en 45’52’’. 1. J. Romera (Menton) en 47’16’’, 2. C. Payen en 49’56’’,
3. L. Beaucourt (Cannes) en 52’01’’, 4. A. De Caldas en 52’27’’. d’être là, de faire un peu la course avec les potes. C’est un vrai moment de plaisir... » Du plaisir, donc, mais aussi l’occasion, pour lui, de valider ces « deux ou trois nouveaux trucs (qu’il a) bossés » depuis son arrivée dans la Cité des Remparts. « A l’entraînement, ça se passe très bien. Mais en compétition, on veut aller vite, on oublie parfois les choses, et ça devient du coup un peu plus compliqué. Malgré tout, je suis globalement satisfait. C’est plutôt cool... »
LES PODIUMS
2.Tesic (Amiens) 1’49’’11 3.Grousset (Haut-de-seine) 1’50’’03 ✔ 50m NL
1.Manaudou (Marseille) 22’’42 2. Grousset (Hauts-de-seine) 22’’45 22’’93
3. Piron (Lyon)
✔ 800m NL
1. Giovannoni (Italie) 8’01’’22
2. Bouchaut (Toulouse) 8’03’’56
3. Joly (Hauts-de-seine) 8’07’’22 ✔ 100m papillon
1. Syoud (ONN)
2. Rihoux (ONN)
3. Airaud (ONN)
✔ 200m dos
1.Ndoye-brouard (Annecy) 1’58’’83 1’59’’37 1’59’’73 52’’75 53’’54 54’’23 2.Herlem (Toulouse)
3.Mityukov (Suisse)
✔ 100m brasse
1.Viquerat (Toulouse) 1’01’’51 2. Aitkaci (Hauts-de-seine) 1’01’’97 1’02’’09 3. Persson (Suède)
✔ 200m NL
1.Salvan (Hauts-de-seine)
1’48’’78
Apparu souriant, détendu, le charismatique trentenaire (il est né 12 novembre 1990) dit néanmoins se situer dans une année de « transition ». « Il y a moins d’objectifs, ça sera donc un peu plus ‘tranquille’. Cela fait 28 ans que je nage tous les jours, et on a besoin parfois de prendre le temps nécessaire pour rafraîchir un peu le cerveau. De couper, pour mieux revenir... »
Le report des championnats du monde l’a de toute façon amené à revoir son programme. Et s’il « espère bien » participer aux Jeux méditerranéens à Oran (25 juin - 5 juillet), son été devrait s’étirer jusqu’aux
✔ 50m dos
1. Moluh (Créteil)
2. Kost (Suisse)
3. Loyning (Norvège)
✔ 400m NL
1. Tissandié (Castres) 4’18’’25
2. Furst (Toulouse) 4’18’’72
3. Kuntzmann (Toulouse) 4’20’’25 ✔ 200m papillon
1. Greco (Italie)
2. Cottier (Antibes)
3. Bouteilly (Hyères)
✔ 100m brasse
1. Godun (Russie)
2. Mamie (Suisse)
3. Metz (Hollande)
✔ 100m NL
1. Janickova (Rép. Tch.)
2. Jehl (Canet)
3. Rossi-bene (Annecy)
championnats d’europe, à Rome (11 – 21 août).
Avant cela, Manaudou a prévu de s’aligner, le weekend prochain, sur un meeting en Espagne, puis d’aller en stage à Lanzarote. Avant la 2e étape de ce Golden Tour, programmée à Marseille (4-6 mars).
Un rythme presque de routine pour ce « Bébé star » déjà devenu Légende, et qui pourra, une fois l’automne venu, pleinement se concentrer sur l’ultime pari d’une carrière hors-norme : Paris2024 !
Frossard-mezure, les seuls sous les 14 minutes
27’’95 28’’75 28’’78
2’14’’30 2’19’’73 2’20’’31
1’08’’51 1’08’’55 1’09’’82
56’’19 56’’85 56’’85
Sous un beau soleil, allié à des conditions idéales et organisées par
L’ES Cannes, les 71es Gentlemen de
Cannes, 60e souvenir Fausto-coppi, ont été disputées par 18 équipes avec une majorité venue des clubs de Biot et de Mandelieu. Avec en point d’orgue, les participations de
Tony Mezure, Pascal Peters, Bousrez et Elise Marc (championne du monde de paratriathlon en 2019).
Dans ce difficile exercice qu’est le contre-la-montre par équipe et sur un parcours redessiné réduisant la distance de l’aller-retour Cannes/golfe-juan de 13km à 10km300, le tandem Frossard-mezure a été le seul à descendre sous la barre des 14 minutes. Après les premières équipes ayant roulé en plus de 15’, Michelpeters descendaient la barre à 14’31’’ puis alors qu’il restait 5 concurrents à passer, Peters cette fois associé à Pérot réalisait 14’8’’. Pas pour longtemps car les Biotois Mezure-frossard arrivaient en réalisant 13’53’’ et décrochaient la victoire. Avec pour ce dernier « la satisfaction de rouler sur un circuit technique, avec des virages serrés mais avec du traffic. Mais surtout génial de rouler derrière Tony qui est un véritable métronome et qui est difficile à relayer. » Côté annonce, L’ES Cannes organise le 23 avril 2022 la Lazaridès comptant pour le Granfondo 2022.
1. Frossard/mezure (Biot) 13’53’’ ; 2. Perot/peters (Mandelieu) à 16’’, 3. Decker/durando (Mandelieu) à 28’’, 4. Peters/michel (Mandelieu) à 38’’, 5. Michel/scarcella (Mandelieu) à 1’17’’, 6. Roccha/guipponi (Mandelieu) à 1’24’’, 7. Delaye/picoulet (BIOT/FSGT), à 1’26 », 8. Prosper/mezure (Biot) à 1’27’’, 9. Bousrez/decker (F TRI A/ Mandelieu) à 1’28’’, 10. Pienaar/barret (VC Rochevillois/biot) à 1’35’’...
CYCLISME - GENTLEMEN DE CANNES