JEUX OLYMPIQUES D’HIVER « Sortir la course de ma vie »
A 33 ans, Nastasia Noens participe à sa quatrième et dernière olympiade. Même si elle ne joue plus les premiers rôles, la Niçoise espère s’offrir la plus belle des fins aux Jeux Olympiques. Les voeux du président
Après Vancouver 2010, Sotchi 2014, Pyeongchang 2018, Nastasia Noens va vivre une quatrième olympiade à Pékin la nuit prochaine. Une formidable longévité pour la Niçoise qui a tout connu dans sa carrière. Les podiums en Coupe du monde (3 entre 2011 et 2016), mais aussi les blessures (rupture des ligaments croisés du genou gauche en 2011 et du droit en 2016, fracture du tibia en 2019...). A chaque fois, la slalomeuse s’est relevée. Et sur le plan national, elle reste intouchable, elle qui cumule six titres de championne de France. Elle sera donc la seule Française engagée la nuit prochaine et pour pouvoir se préparer convenablement, ‘‘Nasta’’ a dû partir quatre jours en Italie avec les Canadiennes.
Vous arrivez avec quel niveau de confiance ?
Plutôt bon. Je suis en forme. Il y a de la frustration sur mes dernières courses, car je n’ai pas réussi à passer ce cap pour faire un top 10. Ça s’est joué à quelques centièmes de seconde. C’était très serré. Ça montre que je suis toujours présente après tant d’années. Je reste au combat avec les jeunes. J’aborde cette deuxième partie de saison de manière plus calme, je sais que je suis un long diesel et qu’il me faut du temps pour me mettre en route.
Comment jugez-vous votre première partie de saison ?
C’est loin des résultats que j’attendais mais j’ai quand même fait des bonnes courses. Je termine 13e
1/Quelle image des Jeux vous a marqué ?
« La victoire de Carole Montillet en descente à Salt Lake City (2002). J’étais devant la télé et j’avais dit à mon grand-père : « Moi aussi, je veux une médaille aux JO ». Et sinon, c’était à Turin en 2006. On avait assisté au slalom masculin en mode groupies et j’avais pris une photo avec Felix Neureuther ». (Zagreb), deux fois (Schladming et Kranjska Gora), 19e (Killington) : je suis dans le ton mais il me manque une grosse course.
Il vous a manqué quoi pour jouer vraiment devant ?
Je marche beaucoup à la confiance, donc un peu de confiance et un grain de folie pour entrer dans les 10. J’ai fait des bonnes parties de manches, mais jamais sur la totalité. Ça m’a donné encore plus de gnac pour repartir à fond à l’entraînement.
En quoi les Jeux sont différents des autres compétitions ?
C’est un très bel événement, même si on n’a
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Ça montre que je suis toujours présente après tant d’années. Je reste au combat avec les jeunes. ”