Nice-Matin (Cannes)

Les héros de 97

Mattio, Gioria, Fugen, Salimi, Crétier, Savini et Takac : Nice-matin les a retrouvés et réunis 25 ans plus tard.

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Un quart de siècle après, ils n’ont (presque) rien oublié de cette soirée magique au Parc des Princes. La semaine dernière, Jean-philippe Mattio, à qui nous pensons très fort, Fred Gioria, Youssef Salimi, Henri Savini, Thierry Crétier, Olivier Fugen et le coach Sylvester Takac se sont retrouvés au centre d’entraîneme­nt de L’OGC Nice. Durant plus de deux heures, ces Niçois de naissance ou de coeur ont remonté le temps. Entre eux, les liens sont indélébile­s. Car, malgré la descente en D2 à l’issue d’une saison 1996-97 infernale, ils ont écrit l’une des plus belles pages de l’histoire du club. Depuis, le Gym est remonté en Ligue 1 mais n’a plus rien gagné. Tous espèrent voir Galtier, Dante, Delort et Gouiri devenir leurs successeur­s.

Henri Savini (46 ans) : « Cela fait remonter les souvenirs » La finale 97 ?

L’idée, c’était de rendre les Niçois fiers. Il y avait 45 000 personnes au Parc des Princes, tout le monde était rouge et noir, c’était impression­nant. C’est gravé à vie. Je n’y pense pas tous les matins. Mais le parcours de cette année fait remonter les souvenirs. J’ai gardé les articles de l’époque, j’en ai un avec ma mère et ma grand-mère en boîte après la finale. Cela n’a plus rien à voir, le club est passé dans une autre dimension.

On est très heureux de se

retrouver, on avait un groupe de folie. Vingt-cinq ans après, on dit encore les mêmes conneries.

La finale 2022 ?

Elle va être plus disputée que ce qu’on pouvait penser il y a quelques semaines. Mais on a tous les atouts pour le faire, on a battu les gros de la Ligue 1. Ce serait dommage de ne pas aller au bout compte tenu du parcours qu’ils ont fait. Je serai au Stade de France, avec ma compagne, le club a invité les vainqueurs de

97. Ce sera une première au SDF. J’espère vraiment vibrer.

Le Prono ?

2-1 pour Nice.

Le héros ?

Ce sera la victoire du groupe. Nous, c’était Vermeulen (rires).

Olivier Fugen (51 ans) : «1-0,but de Delort ! » La finale 97 ?

On m’en parle énormément depuis la qualificat­ion contre Versailles. Quand on se revoit, c’est toujours beaucoup d’émotions. Il y en a toujours un qui ressort une anecdote de fou. On a marqué l’histoire du club, il y avait de nombreux Niçois de naissance dans l’équipe, c’est encore plus beau.

La finale 2022 ?

On va la gagner.

Le prono ?

1-0, ça me suffit !

Le héros ?

Andy (Delort), le buteur, je l’ai déjà vu ce match.

Thierry Crétier (49 ans) : « Je monte avec mon fils » La finale 97 ?

Il reste la victoire. Personnell­ement, la fin de saison n’avait pas été évidente. Le coach m’avait sorti du onze. En finale, je suis rentré arrière droit juste avant l’égalisatio­n de Guingamp (rires). Je me suis dit : “ça sent pas bon là !” On avait passé un séjour fabuleux à Clairefont­aine. On a créé des liens très forts entre nous. Grâce au parcours de cette année, on se retrouve tous, c’est toujours un immense plaisir.

La finale 2022 ?

J’y vais avec mon fils Noah (qui évolue en réserve à L’OGC Nice, ndlr). C’est un joli clin d’oeil. Cette finale doit venir couronner leur belle saison. Pour la première année de Galtier, ce serait vraiment la cerise sur le gâteau, peu importe combien tu finis en championna­t.

Le prono ?

2-1.

Le héros ?

J’espère Evann (Guessand).

Il fait partie de la génération de mon fils, je l’ai vu évoluer, grandir. J’aimerais vraiment que ce soit lui le héros de la finale. Il le mérite, c’est un gentil garçon.

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Takac, Savini, Fugen, Mattio, Gioria, Salimi et Crétier : amitié éternelle.
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