L’antiboise Ofé défend sa place dans l’émission samedi soir sur TF1
Dernière marche avant la demi-finale en direct. Ce samedi, à 21 h 10 sur TF1, l’antiboise Ofé repart de plus belle sur le plateau de The Voice pour les super cross battles. Sauvée par son coach Marc Lavoine il y a deux semaines, la jeune femme de 21 ans reconnaît avoir vécu un vrai ascenseur émotionnel : « C’est la pagaille. Quand tu penses avoir été éliminée mais qu’au final tu restes… T’es contente, c’est clair. Mais en même temps tu n’es pas contente de toi. Tu ressors de là, tu as comme un sentiment de déception mais tout en étant sauvée et ça, c’est beau. » Oui, quand Ofé parle, il y a toujours un peu de poésie par ci, des réflexions philosophiques par là. Ne croyez pas qu’elle se donne un genre. C’est son naturel qui veut qu’elle occupe son univers à nos côtés. Connectée à ses émotions, la chanteuse n’a jamais vécu l’émission sous l’angle de la compétition. Comme dit, être ici, c’est avoir déjà gagné. Propulsée sous les feux des projecteurs, elle reconnaît avoir découvert un monde. Celui de la télé, des grosses productions, des journées marathon et des prestations éclair :
Tu attends beaucoup pour trois minutes de show. C’est spécial, c’est complètement différent de l’atmosphère showcase, mais c’est une expérience géniale. C’est l’école d’une vie. On apprend vite beaucoup de choses. »
Comme à gérer une nouvelle notoriété.
«Pas que de la télé
Très active sur les réseaux sociaux, la communauté de l’artiste a, au fil des émissions, élargi ses rangs. Qui y retrouve-t-on ? « C’est très hétéroclite mais je reconnais que je n’ai pas de très jeunes. Cela commence à 13 ans et j’ai des gens de 20 ans, des trentenaires, des sexagénaires. C’est chouette ! »Et pas question de la jouer inaccessible : « J’essaie d’avoir une petite proximité avec eux. » En témoigne les questions auxquelles elle répond en story par exemple : « Je souhaite garder un lien, répondre autant que je peux. Je reçois beaucoup de messages d’amour, il y a aussi des gens démesurés mais c’est super cool. » Et en chair et en os, c’est la même : « Oui ça m’arrive que l’on m’arrête pour me parler. La dernière fois une dame trop chou m’a juste regardée et m’a dit : mais toi tu chantes trop bien. C’était dingue mais super touchant. » Reconnaissante de cette mise en lumière et de la réception du public, la compositrice oiseau de nuit travaille sur sa prochaine tournée.
Ce sera cet été, en France.
Avant ça ? Des shootings, un clip. De la création. Des nuits blanches. Des rêves. Beaucoup. Mais des vrais. En dur. Pas en papier mâché. Du genre qui se concrétisent. Et ça, c’est pas que de la télé.