L’évacuation de l’usine Azovstal se fait attendre
Le cessez-le-feu annoncé par les Russes pour permettre l’évacuation de civils de l’usine métallurgique Azovstal, à Marioupol, n’est pas respecté, selon les Ukrainiens.
L’usine Azovstal, dernière poche de résistance à l’offensive russe dans le port stratégique ukrainien de Marioupol, 500 000 habitants, cristallise encore les inquiétudes.
« Les Russes ne respectent pas leur promesse de trêve et ne permettent pas l’évacuation des civils » toujours réfugiés avec les combattants dans les souterrains de cet immense complexe, a affirmé le commandant adjoint du régiment Azov, qui défend ce site.
Il a demandé l’aide de la communauté internationale et du président Volodymyr Zelensky pour « évacuer les civils » restants – 200 selon le maire de Marioupol – et les militaires « blessés, qui sont à l’agonie en l’absence de traitements médicaux adéquats ». Vladimir Poutine a lui assuré, lors d’un entretien hier avec le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, que son pays restait «prêt» à faire en sorte que ces civils terrés avec des combattants ukrainiens soient évacués de manière «sûre».
Un nouveau convoi de L’ONU était en route hier soir pour l’usine et devrait y arriver d’ici ce matin, « avec l’espoir » de procéder à cette évacuation, a de son côté annoncé un responsable des Nations unies.
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Le président du Conseil européen Charles Michel s’est prononcé hier pour une confiscation des avoirs russes gelés