Nice-Matin (Cannes)

Cette fois, on y est !

La délégation niçoise a atterri, hier soir, à Paris. Le dernier entraîneme­nt avant la finale de demain soir contre Nantes (21 heures) est programmé, à 18h, au Stade de France.

- VINCENT MENICHINI

Cette fois, le Gym y est pour de bon dans cette finale que le peuple de Nice attend depuis le 1er mars, voire depuis la qualificat­ion en quart contre l’olympique de Marseille. Vingt-cinq ans après, Gouiri, Dolberg, Kluivert, Delort ou encore Dante rêvent de marcher sur les traces des héros de 1997, dont les patronymes et la saison catastroph­ique n’incitaient guère à l’optimisme, et pourtant, ils l’avaient fait.

Hier, les joueurs niçois ont pu mesurer l’attente de leurs supporters, venus par centaines les encourager avant le départ pour la capitale (voir page suivante), où ils ont atterri en début de soirée et pris la direction de leur hôtel dans le Val-d’oise, le même que Christophe Galtier et son staff avaient choisi lors de la victoire de Saint-etienne en finale de Coupe de la Ligue en 2013.

Encore du suspense pour le onze

Après l’entraîneme­nt matinal, auquel a participé normalemen­t Morgan Schneiderl­in et où il n’y a eu aucun bobo à déplorer, les Niçois ont déjeuné ensemble au centre d’entraîneme­nt. Certains ont ensuite pris la direction d’une chambre pour une courte sieste quand d’autres ont fait un rapide crochet par chez eux pour faire un dernier bisou à la famille.

Minutieux, superstiti­eux et soucieux du moindre détail, le coach niçois a basculé, dès la victoire à Bordeaux, en mode finale. Depuis, plus rien n’est laissé au hasard et une seule chose hante ses jours et ses nuits : comment battre le FC Nantes d’antoine Kombouaré et ramener la Coupe à Nice, après l’avoir brandie dans le ciel de Saint-denis samedi soir. Dès mercredi, il a souhaité mettre fin au suspense entourant le choix de son gardien et faire l’inverse de son homologue nantais (voir encadré ci-dessous) en maintenant sa confiance à Marcin Bulka. Une décision logique car le Polonais n’a affiché aucun signe de fébrilité aux tours précédents, se montrant décisif lors de la séance des tirs au but contre le PSG, le club auquel il appartient et qui l’a prêté une saison à Nice, et rassurant face à L’OM.

Il ne reste plus qu’à Galtier de trancher définitive­ment sur certains postes comme celui de latéral droit, où Lotomba et Daniliuc sont en balance. Au milieu, Thuram est désormais un partant sûr mais l’incertitud­e demeure quant à son rôle. Dans l’axe, avec Rosario, ou décalé sur le côté gauche, ce qui permettrai­t à Lemina de retrouver une place de titulaire ?

Enfin, en attaque, les dernières performanc­es de Dolberg pourraient inciter le staff à remettre Gouiri avec Delort dans l’axe, où il se sent tellement mieux qu’à gauche dans le 4-4-2.

Les joueurs auront une réelle indication du onze aligné, ce soir, lors de la séance programmée, à huis clos (18 heures), sur la pelouse du Stade de France, un moment toujours à part à J-1 d’une finale. Juste avant, Christophe Galtier et Dante répondront aux questions des journalist­es en direct de Saint-denis.

Tic-tac, tic-tac...

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(Photo D. Meiffret) Hormis Atal et Claude-maurice, le Gym est au complet pour la finale de demain soir.
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