La F1, c’est l’amérique
Portée par des audiences record et de nouvelles courses américaines au calendrier, la Formule 1 n’a jamais été aussi populaire aux Etats-unis.
Dans un pays où le sport mécanique est très implanté, avec les disciplines maison Indycar et Nascar, la Formule 1 a longtemps joué à «Je t’aime, moi non plus» avec l’amérique. Mais ces dernières années, la lune de miel se confirme. Au programme depuis 1959 de la Formule 1, les Etatsunis ont été absents du calendrier à plusieurs reprises.
Les places vendues en moins d’une heure à Miami !
De retour depuis 2012 à Austin, au Texas (23 octobre cette année), la F1 va connaître à Miami (Floride) un nouveau terrain de jeu avec, à la clé, un succès commercial : les places ont toutes été vendues (à prix cher)... en moins d’une heure !
Et la discipline ne compte pas s’arrêter là : destination Las Vegas en 2023, pour une 3e course au calendrier.
« C’est vraiment incroyable de voir que nous avons réussi et qu’il y a un amour croissant aux États-unis », s’est réjoui Lewis Hamilton (Mercedes), septuple champion du monde, qui voyait au début de sa carrière un « fossé entre les États-unis et le reste du monde, en termes de passion ».
Le tournant remonte à 2017, quand le groupe américain Liberty Media a acquis les droits commerciaux de la F1, faisant des Etats-unis l’un de ses marchés prioritaires.
Le sport s’est modernisé, rajeuni, via les réseaux sociaux et Netflix avec la série ‘‘Drive to Survive’’.
Record historique d’audiences en 2021 (+ 54%)
Résultat, les audiences au pays de l’oncle Sam ont connu un record historique en 2021. La saison a rassemblé en moyenne 934.000 téléspectateurs par course, soit 54% de plus qu’en 2020 et très au-dessus du précédent record (748.000 en 1995).
Le GP des États-unis a accueilli un record de 400.000 spectateurs en 2021 et a enregistré la meilleure audience de l’année, avec une moyenne de 1,2 million de téléspectateurs sur ABC, malgré le décalage horaire (diffusion au petit matin).