Maurice Vial, le curé qui aimait le cinéma
« Choeurs aux Coeurs » c’est l’intitulé que le collège international a donné à sa journée _ celle du 14 mai_ pour évoquer trois concerts de voix. Avis aux amateurs… - À 15 h : les Voix du Centre Culturel de Mandelieu
Un embarquement immédiat, pour écouter les « tubes » de Mozart, Arlen, Von Parys, Verdi, Puccini, Haendel, Berger, etc.
- À 17 h : les Jeunes Talents Lyriques de Cannes
Voyage musical à travers des mélodies d’orient et d’occident.
- À 21 h Ensemble Vocal Sestina Si la nuit m’était chantée : Oeuvres de Debussy, Brahms, Charpentier, Fauré, Berlioz, Lauridsen, Whitacr.
Réservation ; 06 08 18 13 58 À la chapelle du Collège International de Cannes : 1 Rue Alexandre Pascal. Stationnements gratuits rue Liegeard.
Sa personnalité et sa silhouette étaient bien connues de la ville qu’il a sillonnée en long et large pour visiter les malades, bénir les commerces, accompagner les cérémonies. La disparition du père Vial, il y a un an, avait jeté un grand voile de tristesse sur Cannes. Aujourd’hui samedi, à 17 heures, après la messe à Saint-joseph (rue Marius Monti), une plaque sera dévoilée en sa mémoire.
Maurice Vial est né à Pontarlier en 1928 dans une famille catholique mais pas vraiment pratiquante. Avec un père à la tête d’une marbrerie renommée qui rencontrait souvent le clergé local. Déterminé à embrasser la prêtrise, Maurice Vial a suivi un parcours au grand séminaire de Besançon, puis à celui de Nice. Il a vécu une existence riche et mouvementée dont on retiendra ici les années passées dans le Sud À 25 ans, il fut nommé vicaire de la cathédrale d’antibes où il resta dix ans. « Il était particulièrement impliqué auprès des jeunes pour lesquels il créa notamment un cinéma, administré de bout en bout par lui seul : billetterie, programmation, réparation de matériel, choix des projections de films, invitations de cinéastes et d’acteurs...» explique Jean-philippe Llored qui a réuni quelques éléments de sa biographie.
Puis il reprit la route pour revenir définitivement chez nous en 1991 et y finir sa vie. Trois décennies admirablement remplies entre célébrations de mariages, baptêmes, funérailles, cérémonies patriotiques et folkloriques. Outre les quatre lieux de culte partagés avec le père Reynaudin, le père Vial s’occupa de l’institut Stanislas depuis les maternelles jusqu’aux lycéens avec un attachement réciproque et authentique.
Plus de 120 appareils de projection
De même qu’au Cannet, pendant des décennies où son compatriote le père Elpe était curé ? « N’oublions pas non plus les innombrables séances de cinéma qui se poursuivirent, entre intimes et professionnels, car, jusqu’à la pandémie, Maurice Vial dispensa des conférences partout. » Sa collection de plus de 120 appareils de projection, tous en parfait état et réparés, soignés par lui, a été léguée à la ville du Cannet.