Nice-Matin (Cannes)

Notre histoire

- de PHILIPPE CAMPS Responsabl­e du service des sports

Il n’y a rien de mieux qu’une finale de Coupe de France pour convoquer ses souvenirs, sa passion du football et son amour pour un club. En l’occurrence L’OGC Nice. Les finales servent aussi à ça. A nous rendre fébrile, exalté et brûlant. A nous rendre vivant, tout simplement. Depuis son annonce, il y a plus d’un mois, ce match nous tient par la main pour nous ramener là où tout a commencé. Là où est né cet attachemen­t au maillot rouge et noir. L’origine dit tant d’un homme et ses fascinatio­ns d’enfance expliquent tout le reste. Sur le chemin du Stade de France défilent les images d’un Ray volcanique, d’un père incandesce­nt et d’une équipe belle comme un soleil qui aura éclairé mes années soixante-dix. Toutes ces petites histoires individuel­les ont un grand rendez-vous collectif, ce soir, du côté de Saint-denis. Avant, il faudra traverser une journée interminab­le à marcher sur un fil entre anxiété et espérance. C’est à cette impatience qu’on reconnaît les événements d’exception. Nice-nantes est plus qu’une finale. C’est un morceau d’histoire qui sublimera ou traumatise­ra

L’OGC Nice pour toujours. C’est un bout d’éternité qui entrera dans nos têtes pour ne plus jamais en ressortir. De Bulka à Delort, les Niçois seront portés par quelque chose de plus grand qu’eux. Cette force, qui vient de loin et arrive de chacun d’entre-nous, s’ajoutera aux schémas d’organisati­on de Christophe Galtier et à ses consignes toutes personnell­es pour apporter ce supplément d’âme indispensa­ble à toute conquête. Dans le vertige d’une nuit singulière, Dante sera peut-être le quatrième capitaine du Gym, après Belver, Cuissard et Gioria à soulever la Coupe de France tout autant que le peuple de Nice. Un moment rare où le poids de l’histoire a la légèreté du bonheur.

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