Professionnels et particuliers : que faire ?
Le ministère de l’agriculture a publié le 16 mars dernier un arrêté visant à éviter l’introduction et la propagation de cette cochenille. Concrètement, des mesures obligatoires s’appliquent aux espèces de pins
(1) destinés à la plantation et aux bois résultant de l’élagage des branches ou de l’abattage des arbres contaminés.
Ainsi, les pépiniéristes, paysagistes, jardineries et autres producteurs ou vendeurs de végétaux doivent signaler les arbres destinés à la plantation suspectés d’être contaminés, afin qu’ils puissent être élagués ou détruits après confirmation de la cochenille tortue du pin. Les branches et troncs issus des élagages et des abattages des arbres contaminés ne doivent pas quitter le périmètre de la zone délimitée. En outre, les pins destinés à la plantation, cultivés en zone délimitée, ne peuvent pas être vendus en dehors de cette zone sans une autorisation délivrée après un contrôle officiel. En complément, il est recommandé aux particuliers et autres détenteurs de pins de signaler aux professionnels du végétal les arbres présentant des signes d’attaque, comme le rougissement des aiguilles ou la présence de fumagine, coloration noire due aux excrétions des insectes.
En fonction de leur état et de leur taille, ces arbres pourront faire l’objet d’un traitement et/ou d’un élagage aux frais du détenteur. La préfecture rappelle que les branches attaquées par la cochenille tortue deviennent très cassantes, aussi, est-il conseillé de confier leur élagage à des professionnels ou de le réaliser avec de grandes précautions.
1. Pinus australis, P. banksiana, P. caribaea var. bahamensis, P. contorta, P. echinata, P. elliottii, P. glabra, P. mugo, P. nigra, P. palustris, P. pinaster, P. pinea, P. sylvestris, P. taeda, P. virginiana.