Un Gym pas d’attaque
■ BULKA Le Polonais avait réalisé une première période parfaite en étant très présent à l’image de cette sortie pleine d’autorité dans les pieds de Blas (28’). Il ne peut rien en revanche sur le penalty surpuissant de ce dernier (47’).
■ LOTOMBA Préféré à Daniliuc pour ses qualités de vitesse, le Suisse a eu un peu de mal à se situer avant de trouver le rythme. Un retour héroïque devant Simon (57’) et quelques bons centres qui n’ont jamais trouvé preneur.
■ TODIBO Il a bien contenu le virevoltant Simon, souvent dans sa zone, et a sauvé plusieurs ballons chauds. Il glisse en fin de partie alors qu’il était en position de faire un centre dangereux. La poisse...
■ DANTE L’homme aux 10 finales (dont 8 gagnées) connaissait la recette. Ça n’a pas suffi. Il a été solide mais a semblé parfois sur un fil, gêné par la puissance et la vitesse des attaquants canaris.
■ BARD Des interceptions solides, de la percussion offensive, il a réalisé une première période de haut niveau. En seconde, il a été nettement plus en retrait. Remplacé par GUESSAND (86’).
■ Peu convaincant même si deux de ses percées dans la défense nantaise en première période ont mis le feu. Très malheureux, il est l’auteur de la main qui provoque le penalty pour Nantes (46’). Remplacé par KLUIVERT (57’), qui a tenté de faire des différences, sans réussite.
■ ROSARIO Il a trouvé de la verticalité avec de bons ballons pour Gouiri (8’) ou encore Boudaoui (20’). Présent aussi pour contrer Kolo Muani (40’) en situation défensive, il concède en revanche une perte de balle qui amorce un contre dangereux (58’). Remplacé par LEMINA (63’), tout de suite dans le rythme de la partie. Dans l’engagement et la maîtrise technique. ça n’a pas suffi.
■ THURAM Il a multiplié les courses de repli dans le couloir gauche pour soulager Gouiri. Attendu, son raid classique balle au pied est arrivé à la 71e et a coïncidé avec la meilleure occasion du Gym. C’est un détonateur, qu’il en prenne conscience et qu’il le fasse davantage. Nice en a trop besoin.
■ GOUIRI : Finalement de retour à gauche malgré le discours de Galtier qui disait le contraire, il rature sa 2e touche de balle après le bon contrôle qui lui avait ouvert le chemin du but (8’). Contré par Castelletto (29’), il bute encore sur Lafont sur son ultime opportunité de retrouver le chemin des filets (71’). Une tête faiblarde (79’) et beaucoup de regrets à la fin du match.
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Transparent, sans hargne ni combativité, le Danois est totalement passé à côté de l’événement. Décevant tant on pensait que c’était un rendez-vous pour un joueur de sa trempe. Remplacé par BRAHIMI (63’), un gamin qui a encore démontré son culot en percutant dans son couloir droit. Arrière gauche après la sortie de Bard, il a trouvé de bons dédoublements et s’est appliqué sur les centres.
■ DELORT : Trop altruiste, il peut tenter sa chance (34’) au coeur d’une première période très difficile sur le plan individuel.
Lorsque il a enfin eu une réelle opportunité de but, il voit Girotto réaliser un sauvetage miraculeux sur sa ligne suite au renvoi de Lafont sur la frappe de Gouiri (71’). Rageant, frustrant. Il avait les larmes aux yeux pendant la Marseillaise, preuve de combien cet événement lui tenait à coeur.