Nice-Matin (Cannes)

Nantes : le plan parfait

- R.L.

Les Nantais avaient connu deux défaites en deux matchs de L1 cette saison contre Nice (0-2, 2-1). Alors, Antoine Kombouaré a joué la prudence hier soir, en 3-5-2, face à une équipe niçoise jamais aussi dangereuse que lorsqu’elle contre. Les trois centraux Castellett­o, Girotto et Pallois ont coupé les rares offensives niçoises, Castellett­o donnant de sa personne pour contrer Gouiri (29e). Les Canaris n’ont pas offert un football champagne, mais le centre de Merlin sur la main de Boudaoui au bout de 14 secondes à la reprise a suffi à offrir un penalty, converti par Blas. Positionné derrière le duo Kolo Muani-simon, le capitaine a aiguillé le jeu, mais le véritable poison pour la défense niçoise se nommait

Kolo Muani (photo). Par sa vitesse et ses inspiratio­ns, l’internatio­nal Espoirs a donné des sueurs froides aux Niçois. C’est lui qui provoque le jaune de Todibo (42e), et il aurait pu finir la soirée avec une passe décisive si Simon (59e) ou Bukari (89e) avaient été inspirés. Quant à Lafont, il a justifié le choix cruel de son entraîneur qui l’a aligné à la place de Descamps, jusqu’alors titulaire en Coupe. Le portier n’a pas eu énormément de boulot mais sa parade, de la main face à Gouiri, est précieuse. Tandis que dans la foulée, Girotto a contré Delort (71e). Ils ont permis aux leurs de remporter un premier trophée depuis 2001 et le championna­t. Le premier de Waldemar Kita, arrivé à la tête du club en 2007.

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