Cap de lire met l’accent sur le talent des auteurs d’aujourd’hui et de demain
Matinée maussade, aprèsmidi au beau fixe. Ça, c’était pour la météo. Les organisateurs du premier salon des jeunes auteurs et des auteurs francophones, Cap de lire, qui s’est installé hier devant le Sanctuaire de la Garoupe, étaient, eux, au septième ciel. Leur salon est, on peut le dire sans crainte, une franche réussite.
C’était attendu au vu de l’engouement suscité dès le départ. « L’idée était de présenter à un public le plus large possible de jeunes auteurs francophones, raconte Julien Cazorla, auteur et libraire à Dernier Rempart, l’un des organisateurs sous l’impulsion de l’association des amis de Saint Armentaire. Énormément de monde a souhaité s’inscrire, c’est de bon augure pour la suite. » Sur place, plus de quarante jeunes auteurs étaient présents, avec des styles divers et variés qui allaient de la poésie au roman, en passant par le fantastique ou le polar.
Parrainé par Valentin Musso, président d’un jury qui a remis quelques prix (lire ci-dessous), le salon a donc brillé. Entre les stands de bouquins, des animations ont entretenu la magie. Notamment une lecture de Kamishibai, soit d’une histoire via ce que l’on appelle plus communément un théâtre japonais. Mais également un stand de croquis et de caricatures ou encore une initiation à l’écriture de polars à travers un jeu de l’oie pour les bambins en quête de créations littéraires.
REMISE DE PRIX :
Coup de coeur : Amira Benbetka Rekal, Autres Poilus.
Prix du livre illustré : Alex Bochard, Suivez le guide.
Prix littérature : Frédérique Guigo, La vie extraordinaire d’une personne ordinaire. Prix littérature jeunesse : Laure Enza, Chroniques du monde-hors, tome 1 : L’héritier des sables.