Desens veut de nouveaux horizons dans la huitième
Candidat malheureux aux municipales à Mandelieu, cet opticien, ancien LR, met en avant sa connaissance parfaite du terrain pour se présenter aux élections législatives en juin.
Les citoyens veulent des députés qui leur ressemblent. » Jeanvaléry Desens ne ménage pas le suspense : lui les connaît suffisamment « par coeur » pour les représenter aux élections législatives dans la 8e circonscription des Alpes-maritimes (Théoule-sur-mer, Mandelieu-la-napoule, Cannes et Vallauris). « On parle le même langage ! »
Aucun jour ne défile sans que l’opticien, Cannois installé à Vallauris, n’évoque « les problématiques de ses clients. Qui peut en dire autant dans cette campagne ? Qui connaît aussi bien le territoire que moi ? » Cette connaissance « parfaite » du terrain, le candidat investi par Horizons (le parti d’edouard Philippe, membre de la majorité présidentielle), la doit à son parcours. À Cannes, il a tenu un magasin d’optique dans le boulevard de la République avant de le délocaliser dans l’avenue de Grasse. « J’ai ensuite déménagé dans le centre-ville de Mandelieu. Maintenant, je me retrouve à Vallauris. Il n’y a que dans la ville de mon ami Georges Botella, à Théoule, que je n’ai pas été ! »
De cette proximité, Jean-valéry Desens a fait «saforce».
Aucun mandat
« Je peux devenir député à 100 %, ajoute Jean-valéry Desens. Je n’occupe actuellement aucun autre mandat, ni électif ni administratif. »
Si le candidat vient à siéger au Palais Bourbon, à Paris, sur lequel il a des vues « depuis tout petit » ,il pourra se consacrer pleinement à ses nouvelles responsabilités. Deux ans après avoir refusé de retrouver son siège dans l’opposition de Mandelieu-la-napoule, ville dans laquelle il a présenté sa candidature, à deux reprises, aux municipales. « L’élection de 2020 a été très dure, conflictuelle. Je n’ai pas voulu siéger parce qu’il était nécessaire que la tension s’apaise ! » Qu’il se « retrouve », aussi. Militant de « la première heure » de Nicolas Sarkozy et ancien membres des Républicains, « parti qui l’a quitté » et non l’inverse, Jean-valéry Desens recherche désormais « l’équilibre » auprès de la majorité présidentielle. « Je me reconnais dans les idées d’édouard Philippe. » Pourquoi ? « Quand une idée est bonne, elle n’a pas de parti. Elle doit être impérativement mise en oeuvre. »
À l’appui, le plan « 100 % santé » qui renforce l’accès aux Français à des soins dentaires, optiques et auditifs intégralement pris en charge.
« Il faut qu’on arrête de se battre »
« Est-ce une oeuvre de la gauche ? De la droite ? On s’en moque. L’important, c’est qu’elle soit remarquable ! » Jean-valéry Desens fait une mise au point : il n’a aucun ennemi. « Il faut qu’on arrête de se battre parce que nous ne sommes pas du même parti politique. »
Cette campagne, notamment face à la candidate LR, Alexandre Martin, qui a reçu le soutien de David Lisnard, de Sébastien Leroy et de Kevin Luciano, maires des trois communes sur quatre représentées dans la 8e circonscription, il promet de la mener « avec pragmatisme ».
Dans l’espoir de « rassembler très largement dès le premier tour », le 12 juin prochain, grâce aux causes qu’il soutient : l’écologie, le pouvoir d’achat et la santé.
Et en cas de défaite ? « Mon autre passion, c’est ma famille, mon travail. Je continuerais à faire des barbecues le soir avec mes enfants et développer mes affaires. » Le tout dans la plus grande « sérénité ».