Une activité annexe en toute en cohérence
Outre la plantation récente d’un verger dont les arbres donneront d’ici cinq à sept ans des pommes, des poires et des coings, Claire Schiavi a fait le choix du localisme pour une activité annexe. En ce qui concerne les poules réformées, la productrice les vend soit vivantes aux particuliers quand elles ont vingt mois, soit en « prêtes à cuire » et pour cela réalise l’abattage elle-même, chez elle, à la ferme. « C’est un choix que j’ai fait pour moins de stress animal et moins de stress de transport. Comme ça, elles n’ont pas peur, explique-telle. Être paysan aujourd’hui n’est pas suffisant, il faut aussi être un bon gestionnaire, être très organisé, maîtriser les risques, être un communicant car la com, c’est important. Il faut être multitâches, c’est pourquoi mon métier d’avant, l’administratif, me sert beaucoup. »