Nice-Matin (Cannes)

« Les gens se sont vite endormis »

- L’euphorie de l’arrivée en gare de Lyon. Le retour a été bien plus calme.

Le virage niçois s’est vidé en une poignée de minutes. Les supporters n’ont pas voulu voir ça. Ce nouveau trophée qui leur file sous le nez, la joie d’un public nantais exalté. Fin de l’aventure. On replie les drapeaux et on lève le camp. Le match a été pénible, l’après-match douloureux. Partis relativeme­nt tôt du Stade de France samedi soir, les fans du Gym se sont en partie dirigés vers la gare de Lyon pour grimper dans leur train prévu aux alentours de 2h du matin. « C’était galère pour trouver le chemin du retour », souffle l’un d’eux, qui se serait bien passé de ces longues minutes de marche suivies d’une petite parenthèse RER après une telle déception.

Fatigue et dépit

Ambiance morose, que ce soit pour les occupants de la première rame (regroupant majoritair­ement des supporters de la Populaire Sud) ou de la seconde. Certains sont même partis tellement tôt de l’enceinte qu’ils ont dû patienter près de deux heures dans le hall. Valises lourdes, rêves envolés. « Ils se sont enflammés pendant une heure et après dodo », confie un supporter au sujet de l’atmosphère sur le retour. Neuf heures de voyage après une défaite en finale, pas la thérapie idéale. « Les gens se sont vite endormis, relate l’occupant d’un autre train. Il n’y a pas vraiment eu d’ambiance. Ils ont commencé à refaire le match en début de matinée, après leur réveil vers 6h ou 7h du matin. Il a beaucoup été question des choix tactiques de Galtier, du match de Dolberg... Ils étaient dépités ». Et bien fatigués au moment de retrouver la Côte d’azur, hier en fin de matinée.

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