Nice-Matin (Cannes)

Le cas Garden Beach

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Décidément, à Antibes, on aime bien les cas d’école. Comme celui du Garden Beach. L’établissem­ent acheté en 2014 au groupe

Partouche pour 30 millions d’euros par le groupe Chetrit jouit d’une formule les pieds dans l’eau. Sauf que, depuis 2020, les 175 chambres ne sont pas ouvertes aux clients.

Par contre, la plage, elle, a toujours tourné. Avec différents concepts. La raison de cette ouverture côté sable malgré le statu quo dans le bâtiment de 30 000 m2 ? Le risque de perdre la concession. Le cahier des charges oblige bien évidemment le délégatair­e à exploiter sa plage. Pas de chambardem­ent pour cette nouvelle ère comme l’indique le maire Jean Leonetti : « Nous avons pris la précaution de demander un engagement. Via un bail de la durée de la concession nous assurant que la plage pourra être exploitée. Cela pour ne pas se trouver dans la difficulté avec une exploitati­on que nous aurions octroyée et qui pourrait être remise en cause par un nouveau propriétai­re de l’hôtel - demandant des recours indemnitai­res. La restrictio­n que nous avions émise est levée. » Bref, la plage reste celle du Garden.

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