L’etna, un géant pour faire le tri
Après la journée de repos, hier, qui a permis de rallier la ‘‘Botte’’ après trois étapes en Hongrie, la première semaine 100 % italienne du Giro commence aujourd’hui par l’ascension de l’etna, le volcan sicilien, pour se conclure dimanche au sommet du Blockhaus, la montagne emblématique des Abruzzes.
Mais attention aux défaillances : le risque existe pour les favoris sur les pentes de l’etna, montée finale et attendue de cette 4e étape. Pour rejoindre le refuge Sapienza, à 1892 mètres d’altitude, sur les flancs du volcan en activité le plus célèbre d’europe (3346 m), la route grimpe sur 22,8 kilomètres à partir de Biancavilla, sur une pente moyenne de 5,9 % à travers les champs de lave noire. L’étape, longue de 172 kilomètres, emprunte une route rarement utilisée par le Giro. Mais l’etna, longtemps oublié par la course rose, est devenu un classique de l’époque récente.
Les derniers vainqueurs du volcan ? le Slovène Jan Polanc en 2017, le Colombien Esteban Chaves l’année suivante (devant son coéquipier Simon Yates) et l’equatorien Jonathan Caicedo en 2020, quand le futur vainqueur de l’épreuve, le Britannique Tao Geoghegan Hart, perdit plus d’une minute et demie sur les favoris.
Le général ce matin : 1. Mathieu van der Poel (PB/ALP) 9h43’50’’ ; 2. Simon Yates (GB/BIK) à 11’’ ; 3.Tom Dumoulin (PB/JUM) à 16’’ ; 4. Matteo Sobrero (ITA/BIK) à 24’’ ; 5. Wilco Kelderman (PB/BOR) mt...