Le poids de la guerre
Le marché de l’immobilier subit, à la marge, les conséquences de la guerre en Ukraine. «Ilyadescopropriétaires russes qui payaient des charges dans les Alpes-maritimes, depuis l’étranger », explique le président de l’observatoire immobilier d’habitat Côte d’azur, Cyril Messika.
Or, des sanctions internationales visent la Russie, empêchant certains ressortissants d’émettre des virements. « Nous avons fait remonter le problème, qui sera vraiment quantifiable en juin ou en juillet », continue-t-il.
L’autre conséquence concerne le prix des matières premières. Le prix de l’acier a par exemple triplé. «Rénover est plus cher, le coût des matériaux a augmenté… une baie vitrée qui coûtait 2 000 euros peut maintenant en valoir 3 000 », illustre Cyril Messika.