Le duo Nupes pour « la classe moyenne et populaire »
Arthur-meyer Abbatucci et Bernadette Genari défendent les 694 propositions de la Nouvelle union populaire écologique et sociale. Ils sont aujourd’hui à la colline du château de Nice.
Faire bloc. C’était l’idée. Ça l’est toujours. Même si, au final, il y a bien deux candidats de gauche se présentant dans la septième circonscription (voir notre édition du 12 mai), il n’y a pas de quoi polémiquer selon le candidat Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale). Souhaitant une « bonne campagne » au représentant de la Gauche Républicaine & Socialiste, Arthurmeyer Abbatucci, se lance dans sa première aventure politique avec sa tête sur l’affiche.
Aux côtés de cet Antibois de trente ans ? Bernadette Genari comme suppléante. « Elle a un important passé professionnel sur Antibes même si aujourd’hui elle habite à Cagnes-sur-mer. »
Deux profils différents, mais des valeurs communes puisque tous deux sont issus des rangs Insoumis. Aujourd’hui à la tête d’une entreprise spécialisée dans la traduction franco-italienne, l’homme de 30 ans s’intéresse depuis plus de la moitié de sa vie à la chose publique. Le déclic ? « C’était au collège, lors de la réforme du CPE (contrat première embauche). Une fois majeur, j’ai toujours suivi Jeanluc Mélenchon. Je n’ai jamais changé de ligne depuis. »
Parmi ses engagements, il précise :
J’ai également soutenu les gilets jaunes dans certaines actions. » Se positionnant comme un passionné de « l’intérêt général », du « bien commun »etdela« vie en société », il a décidé de passer en
«première ligne en réaction au mandat d’emmanuel Macron : « Durant ce quinquennat, nous avons vécu un climat de violences sociales sans précédent. Voilà pourquoi j’ai vraiment voulu concrétiser mon engagement. »
Pouvoir d’achat
Ce que le tandem souhaite défendre ? Le programme « assez large » de 694 propositions de l’union. Des mesures mettant l’accent sur « la défense de la classe moyenne et populaire » avec notamment
plus de justice fiscale »,« le blocage des prix des produits de première nécessité, comme l’essence car 80 % des habitants des Alpesmaritimes utilisent au quotidien leur voiture, pour soulager le pouvoir d’achat face à l’inflation » ou encore
la restauration de la retraite à 60 ans à taux plein ». Après « l’état d’urgence sociale », le candidat veut porter la cause de l’égalité salariale entre femmes et hommes, la reconstruction de l’hôpital public – « pour éviter de vivre la même chose qu’à Draguignan où
««les urgences de nuit ont dû fermer » et la suppression du pass vaccinal. Défendant une amélioration du service public, il en appelle à la « renationalisation de la SNCF » mais aussi à une « participation plus large des citoyens à la vie démocratique avec le Ric ». Également au menu, côté vert, la « lutte contre la bétonisation, la construction de nouveaux centres commerciaux et la pollution des mers ». Des thématiques larges que le candidat et son équipe reprennent en tractant, en faisant du porte-àporte, en proposant des réunions publiques. L’idée ? Surfer sur la posture de troisième homme de Jean-luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle. Pour autant, pas question de s’avouer déjà gagnant : « Les situations locales sont différentes, est-ce que ces élections vont suivre l’actuelle implantation ? » À ce titre, le tandem Nupes compte « se déplacer en zone rurale », où le vote RN a gagné lui aussi du terrain.