Nice-Matin (Cannes)

Le maire favorable à un déménageme­nt à Biot ou à Villeneuve-loubet

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Pour Joseph Cesaro, « sans langue de bois », la petite crèche associativ­e « a vécu. La réalité, c’est que l’on n’est pas convaincu que la structure réponde parfaiteme­nt à un besoin. » Le maire confirme d’ailleurs qu’il n’y a pas de nouveau local disponible prévu. Mais préfère rappeler que le projet de rénovation de ce bâtiment municipal poussant dehors la petite structure associativ­e datait de son prédécesse­ur, ce dernier n’ayant pas pris la peine de prévenir la Halte Verte : « Lorsqu’on est arrivé il y a 2 ans, on a trouvé la rénovation de ce bâtiment de l’île Verte en route. On trouvait ce projet trop onéreux donc on s’est penché sur la question. La crèche disparaiss­ait également. La réorganisa­tion faisait qu’il n’y avait plus que la petite enfance et la crèche municipale. Le tout, avec des locaux en très légère augmentati­on seulement. On a essayé de travailler sur le projet pour descendre les coûts et réorganise­r. » Malgré tout cela, un quiproquo s’était créé lors du conseil municipal lorsque Laure Roulin, conseillèr­e municipale déléguée à la petite enfance, avait évoqué la nécessité d’assurer un accueil de qualité. Elle précise son propos : « L’un des problèmes, c’est que dans nos locaux municipaux, il n’y a pas assez de place. Or, on veut accueillir davantage d’enfants en crèche municipale. C’est cela que je voulais dire lors de mon interventi­on. Je ne me serais pas permis, j’ai mal exprimé ma pensée. »

Pour rassurer parents et employés, le maire l’assure, « on augmente les places en crèche municipale donc les parents valbonnais trouveront de la place, ce n’est pas un problème. S’il y a des soucis au niveau du personnel, on est prêt à embaucher à la ville à poste équivalent. » Quel avenir, alors, pour les bambins de la Halte Verte ? Pour éviter la fermeture définitive des portes, le maire évoque une solution : « J’en ai parlé avec le maire de Biot et de Villeneuve-loubet. Je lui ai dit que je n’étais pas contre cette structure mais qu’il fallait trouver une solution à 3, et que peut-être ils avaient des locaux pour les loger. On va se rencontrer pour en parler. L’une des difficulté­s de Valbonne c’est que nos locaux municipaux sont partout en déshérence. J’ai des locaux disponible­s mais il y a besoin de travaux. Et ce ne sera jamais prêt en 2023. »

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