L’origine du tir qui a tué la journaliste palestinienne n’a pas été déterminée
L'armée israélienne a indiqué qu'il n'était pas possible de déterminer dans l'immédiat l'origine du tir ayant tué la journaliste palestino-américaine, Shireen Abu Akleh, lors d'un raid israélien en Cisjordanie, d'après les résultats préliminaires de son enquête. La reporter d'al Jazeera couvrait une opération militaire israélienne dans le camp de Jénine, mercredi, dans le nord de la Cisjordanie, quand elle a été tuée par une balle à la tête. Elle portait un casque de reportage et un gilet pare-balles portant l’inscription « presse ». « La conclusion du rapport préliminaire est qu'il n'est pas possible de déterminer la source du tir qui a touché et tué la reporter », dans le camp de réfugiés palestiniens de Jénine, a déclaré l'armée dans un communiqué. « L’enquête montre qu'il y a deux possibilités », selon l’armée. La première option est celle d’un « tir nourri d’hommes armés palestiniens (en direction des forces militaires israéliennes), alors que des centaines de balles ont été tirées depuis plusieurs endroits ». « L’autre option est que pendant la fusillade, l’un des soldats (israélien) a tiré quelques balles depuis une jeep à l'aide d'une lunette télescopique vers un terroriste qui tirait sur son véhicule » ,a indiqué l'armée, pour qui il est « possible que la journaliste qui se tenait près du terroriste ait été touchée ».