Richard Kiss retire sa candidature dans la 2e circonscription
Une première tentative qui aura tourné court... Moins d’un mois après sa déclaration, Richard Kiss a choisi de retirer sa candidature aux élections législatives dans la 2e circonscription. Benjamin de la liste de Jérôme Viaud, maire de Grasse, lors des municipales 2014 – il était suppléant – ce diplômé de Sciences Po (master en politiques publiques) entendait incarner «lerenouveau » de la droite, « au moment où la vie politique mérite de la jeunesse et du changement. Mes expériences, tant académique qu’à l’assemblée nationale [il a été collaborateur d’emmanuelle Anthoine et Valérie Bazinmalgras, députées de la Drôme et de l’aube] m’autorisaient une telle ambition. »
À 27 ans, il briguait l’investiture LR dans la plus grande circonscription des Alpes-maritimes, remportée par le député LAREM, Loïc Dombreval, en 2017. Sauf que, on le sait désormais, c’est le maire de Spéracèdes, Jean-marc Macario, qui a été désigné par les instances nationales. Dès lors, Richard Kiss ne veut pas « être rendu responsable de la défaite de la droite dans cette élection » en « piquant », on l’imagine, des voix au candidat Les Républicains. « C’est en responsabilité que j’ai décidé de retirer ma candidature, en dépit de l’investissement de plusieurs mois que j’y ai consacré. »
« Des pressions sur mon entourage... »
En responsabilité et, visiblement, avec une petite poussette dans le dos... « Les circonstances et les pressions exercées sur mon entourage m’empêchent de défendre mon projet dans le cadre de ces élections, mais je le défendrai par d’autres moyens », assure-t-il. Pressions sur son père
(et homonyme) actuel conseiller municipal délégué aux affaires militaires à Grasse ? Il préfère « ne pas donner de précisions, pour ne pas troubler le jeu électoral. » Tout en promettant que
« le temps des explications viendra. »
D’ici là, Richard Kiss compte
« poursuivre [son] engagement pour [ses] idées sous d’autres formes avant de pouvoir, un jour, rencontrer le suffrage universel. »
Le mot de la fin ? « Il apparaît, en outre, certain que la droite a besoin d’une « Nouvelle Énergie »
[mouvement politique du maire de Cannes, David Lisnard] capable d’incarner son renouveau. »
Là, au moins, ça a le mérite d’être clair...