LYON - NICE : 3-4 (20 mai 2012)

C’est un match entré dans l’histoire du Gym. Haletant, renversant, spectaculaire. Sauvés à la dernière journée la saison précédente, les Aiglons se retrouvent dans une situation comparable. Pour ne pas dépendre des résultats des autres et valider leur maintien, ils doivent ramener une victoire de Lyon, ce qu’ils ne sont plus parvenus à faire depuis 1972. Les signaux sont inquiétants, Nice n’a pas gagné depuis quatre matchs. Surtout, il est en souffrance dans le jeu. Les débuts sont cauchemardesques. L’OL mène 2 à 0 au bout de 26 minutes et le Gym est sauvé trois fois par ses poteaux. Le signe qu’il ne peut rien lui arriver ? Les Aiglons du regretté René Marsiglia, ici à gauche de Didier Digard, l’emportent finalement 4 à 3 grâce à des buts de Monzon, Coulibaly, Gonçalves et même d’un coup de pouce de Lloris. Un succès mémorable. Le maintien est acquis. « Un miracle compte tenu de tous les événements traversés pendant six mois, estime Fred Gioria. Si ce n’est pas René à la tête de l’équipe, on descend. »