Cloud se rapproche encore UN PEU PLUS DE SES SOLEILS
C’est une belle découverte, Cloud. De son vrai nom, Lou. Une jeune chanteuse, de la banlieue parisienne, à la pop électro anxieuse et pourtant lumineuse.
Une artiste qui ose se livrer en profondeur. Révéler ses failles. À la force de textes écrits seule, dans sa chambre. Sa forteresse où naissent les mots sincères et résonnent les phrases intenses.
Cloud chante en anglais. Dans son premier EP, Sick Sad Girl, sorti en janvier 2021. En anglais, toujours, dans le second, Backrooms, attendu ce 20 mai sur les plateformes. Elle chante, de sa voix cristalline, son monde sensible et torturé. Coupé de notre réalité.
Jusqu’à retrouver la surface. La lumière des vivants. Du vivant. Comme une renaissance après tant de maux à l’âme. Dont l’autodidacte ne cache pas les morsures. Blessures que la musique lui permet de panser.
Un univers intime et reconnu
Son empreinte sonore est troublante. Enivrante. À l’image du single, Dead
End, où elle raconte le mal qu’elle a eu à prendre des décisions dans le passé. Le temps perdu dans une sorte de no
man’s land, fausse zone de confort, où rien ne changeait.
Cloud, c’est une bible à coeur ouvert. Sans fausse note. Une confession musicale, décalée et tellement contemporaine, qui vous transporte dans son univers intime.
Intime et reconnu. Puisque côté scène, elle a dernièrement fait les premières parties de Lilly Wood and the Prick. Un pas de géante pour cette introvertie en rédemption.
Une claque pour le public – le grand ou l’averti – sous le charme de ce jeune talent captivant. Qui dit avoir à la fois 12, 27 et 53 ans. « Parce que l’âge n’a
pas d’importance. » Qui dit être inspirée par les chansons tristes. Or, la voilà, Cloud, le nuage, qui se rapproche de ses soleils...