L’italie a proposé à L’ONU un plan de sortie de crise
L’italie a proposé à L’ONU la constitution d’un « groupe international de facilitation » pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu en Ukraine, a annoncé hier le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio.
« L’objectif est de travailler pas à pas (...) en partant par exemple des trêves localisées, de l’évacuation des civils, de la possibilité d’ouvrir des couloirs humanitaires sécurisés, et ensuite évidemment de monter en puissance pour arriver à un cessez-le-feu général, puis une paix durable avec un véritable accord de paix », a-t-il expliqué.
Les détails de ce plan n’ont pas été publiés, mais selon le quotidien italien La Repubblica, le document très détaillé remis à L’ONU et élaboré par le ministère italien des Affaires étrangères prévoit quatre étapes : - Un cessez-le-feu en Ukraine et la démilitarisation du front sous supervision de L’ONU. - Des négociations sur le statut de l’ukraine, qui entrerait dans L’UE mais pas dans l’otan. - Un accord bilatéral entre l’ukraine et la Russie sur la Crimée et le Donbass (ces « territoires disputés » auraient une pleine autonomie avec le droit d’assurer leur propre sécurité, mais seraient sous souveraineté ukrainienne).
- La conclusion d’un accord multilatéral de paix et de sécurité en Europe, ayant notamment pour objet le désarmement, le contrôle des armes et la prévention des conflits. L’italie, troisième économie de la zone euro, est particulièrement impactée par le conflit en Ukraine, en raison notamment de sa dépendance au gaz russe. Pauvre en ressources énergétiques et dépourvue de centrales nucléaires, la péninsule importe 95 % du gaz qu’elle consomme, dont environ 40 % provenaient de la Russie en 2021.