NATIONALE / BILAN Saison en eaux troubles
Le Stade Niçois a fait les montagnes russes en 2021/22. A l’arrivée, une élimination logique en barrage à Valence Romans. Il est temps d’analyser les raisons de cet échec.
C’est l’heure de dresser le bilan, et de se rendre compte de ce qui n’a pas fonctionné. Pourtant annoncé parmi les favoris à la montée en Pro D2, le Stade Niçois a déçu et s’est en quelque sorte loupé. Jamais vraiment dans le rythme, cette saison a été marquée par des hauts et des bas, et ponctuée d’une défaite logique en barrage sur la pelouse de Valence Romans. David Bolgashvili est catégorique à ce sujet : « À un moment donné, il faut moins se montrer et moins parler, tant sur le terrain qu’en dehors. Et plus agir pour aller chercher des choses concrètes avec des résultats. »
Des manques
Les hommes du président Brandinelli n’ont jamais semblé trouver leur dynamique. Même quand il y a eu ces victoires références comme face à Soyaux et Massy à la maison, et sur la pelouse d’albi. Enchaîner a été très difficile, la faute à un bilan indigne à l’extérieur avec seulement trois petits succès en 13 déplacements. Bien trop peu pour espérer quoi que ce soit. Et pourtant à la mi-saison, les Azuréens n’étaient pas en position de qualifiés (8e), avant de revenir dans le top 6.
Mais ça n’a pas suffi avec un état d’esprit pas suffisamment au rendez-vous. Bien sûr, et cela peut être une raison de l’échec niçois, le niveau de la Nationale a considérablement augmenté. Lors de sa création l’an dernier, il n’y avait pas la moindre descente de Pro D2. Tandis que cette saison, il a fallu faire avec Soyaux et
Valence Romans fraîchement descendus, et qui s’affrontent en demie pour savoir quelle équipe fera l’ascenseur. Comme le dit Bolgashvili : « A ce niveaulà, toutes les rencontres sont difficiles, et il fallait donner bien plus que 100 %. »
Garder de la stabilité
L’entraîneur niçois pointe aussi du doigt des joueurs cadres qui n’ont pas été remplacés à l’intersaison comme Tivoli, James, Mapoe pour ne citer qu’eux : «Enplusde ce gros traumatisme autour de James Lasis et de cette défaite qui a fait mal contre Narbonne, la perte des mecs qui donnaient la parade à l’équipe nous a fait mal. Certains n’ont pas réussi à s’imposer. »
Malgré la satisfaction évidente de plusieurs membres du groupe, les dirigeants veulent en tirer les conséquences.
Et le but ne sera pas de réaliser autant de turnover. Il devrait y avoir 30-40 % de mouvement en moins. Avec toujours cette volonté d’amener le rugby niçois vers les sommets.