Nice-Matin (Cannes)

« Je n’ai qu’un objectif : gagner »

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Nicolas, la victoire à Antibes l’an dernier avec l’alpine A110 RGT, où se situe-t-elle sur votre échelle des valeurs ?

Tout en haut, en pole position ! Pas seulement parce qu’il s’agit d’un succès à domicile. En championna­t de France, face à une concurrenc­e aussi affûtée, on ne s’attendait pas obtenir un tel résultat, a fortiori après plusieurs mois difficiles. Cette victoire, elle est vraiment tombée à pic. Elle nous a permis de tourner une page, de prendre un nouvel élan.

championna­t aujourd’hui : avant de démarrer, vous auriez signé pour ce début de saison ?

Oui, bien sûr. Nous avons marqué beaucoup de points. On aurait pu obtenir un peu mieux. Juste un peu... Au « Charbo », Quentin (Giordano) a bien roulé. De mon côté, le déficit d’expérience à bord de la Hyundai s’est fait sentir. Il ne manquait pas grandchose. Globalemen­t, c’est une entrée en matière très positive.

Avez-vous trouvé des réglages efficaces mardi lors de la séance d’essais accomplie près d’entrevaux ?

On a amélioré le comporteme­nt de l’auto dans plusieurs domaines. Je suis content du travail effectué. De quoi diminuer cette tendance au sous-virage qui me gênait, notamment.

Reste maintenant à confirmer en course.

Peut-on dire que le titre va se jouer entre Quentin Giordano et vous ?

Je pense que oui. Yoann (Bonato)

Vainqueur au Touquet, 2e au « Charbo », coleader du

a grillé son joker d’entrée. Et le deuxième abandon enchaîné le mois suivant pèse lourd, forcément. S’il conserve une chance, elle est très faible. Il faudrait qu’il gagne tout et qu’on rencontre plusieurs gros problèmes, Quentin et moi. Scénario guère probable.

Dans quel état d’esprit abordezvou­s ce match à domicile ?

En tant que vainqueur de l’édition précédente et coleader du championna­t 2022, je n’ai qu’un objectif : gagner.

Pour reprendre de l’avance sur Quentin, il n’y a pas 36 solutions. On doit marquer plus de points que lui, tout simplement. La situation actuelle ne laisse pas trop de place à la gestion. Il faut viser haut, attaquer fort. Cela dit, pas question de se prendre la tête et d’en faire trop parce que je roule chez moi.

Une Alpine peut-elle à nouveau s’inviter sur la première marche du podium ici ?

J’ai du mal à l’imaginer.

Au « Charbo », sur un terrain qui leur convenait super bien, elles allaient vite mais pas assez pour nous inquiéter. En outre, le profil de la seconde étape antiboise est moins favorable pour les Alpine cette année.

Justement, quel parcours préférez-vous le deuxième jour ? Côté Tinée comme l’an dernier ou côté Vésubie comme ce week-end ?

D’abord, je trouve que cette alternance est une bonne idée. De part et d’autre, il y a des spéciales que j’apprécie et d’autres moins. Pour s’amuser dans la Couillole, il faut de la puissance. Villars-massoinsto­urnefort constitue un challenge plus compliqué. Ça me plaît. Le col de Braus depuis la Cabanette, j’adore ! Là, on va aussi du côté de Levens. Ça change un peu. En fait, le principal, à mes yeux, c’est de varier les tracés. Surtout éviter de « copier-coller » l’itinéraire de l’année précédente.

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