L’élu niçois Jean-marc Governatori se présente… à Brest
« J’ai demandé à être dans la grande ville maritime la plus éloignée de Nice », justifie Jean-marc Governatori. L’élu municipal écologiste, qui siège dans l’opposition au conseil municipal de Nice, se présente aux élections législatives, sous l’étiquette du mouvement « L’écologie au centre », dont il est coprésident national, dans la troisième circonscription de Brest (Bretagne). À environ 1 500 kilomètres de la Côte d’azur donc, et où il vient d’acheter « un studio dans lequel [il emménagera] mardi ».
« J’ai appris ça hier [lire : vendredi, Ndlr], les bras m’en sont tombés », sourit Juliette Chesnel-leroux, sa colistière, présidente du groupe des élus écologistes azuréens au conseil métropolitain. « Il estime qu’il y a une place pour des écologistes qui ne sont pas de gauche, ce qui n’est pas la position d’europe écologie-les Verts », continue-t-elle.
Pas de parachutage, selon le candidat
La raison de cette candidature ? « Il est capital de montrer que, dans notre pays, l’écologie centriste est partout. Il aurait été plus facile de me présenter dans le Sudest, mais je veux montrer que je suis capable de faire un bon score à Brest », justifie Jean-marc Governatori. Qui vise le top 5. « On ne pourra pas dire que je fais un bon score parce que je suis chez moi », argue-t-il.
Lors des élections régionales, l’an passé, il était arrivé en quatrième position avec 5,28 % des suffrages (5,66 % à Nice).
Et Jean-marc Governatori assure qu’on ne peut pas parler de parachutage. «Les législatives sont des élections nationales, avec des ambitions nationales », martèlet-il.
Fin avril, il avait présenté les neuf candidats qui battront campagne dans les neuf circonscriptions des Alpes-maritimes, sous ses couleurs. « Des candidats qui ne sont pas connus pour leurs actions dans l’écologie ou dans des associations locales », souligne Juliette Chesnel-leroux.