Témoignages : « Je voulais être à l’écoute de mon corps »
Pour Isabelle (1), Niçoise de 37 ans, la méthode Ogino s’est imposée comme une évidence après dix ans sous pilule. « Je n’avais aucun effet secondaire, mais je ne voulais tout simplement plus prendre un comprimé tous les jours. J’avais essayé le diaphgramme, puis le stérilet en cuivre. Le premier était trop compliqué pour moi, et le second me donnait des règles horriblement abondantes. Après la naissance de mon fils, j’ai voulu être à l’écoute de mon corps, et la contraception naturelle m’a semblé adaptée. »
Chaque mois, Isabelle tient un calendrier de son cycle menstruel, et calcule sa période supposée de fertilité pour éviter tout rapport sexuel dans la zone « rouge ». « Aujourd’hui,
j’arrive même à détecter de quel côté se situe mon ovulation, car j’ai une crampe à cet endroit. » Âgée de 38 ans, Aline a également opté pour la méthode Ogino, couplée à l’utilisation du préservatif. « Ça me convient parfaitement, car je n’ai plus à supporter, seule, la charge contraceptive. Je surveille mon cycle menstruel, et mon compagnon gère le stock de capotes. C’est un partage des tâches qui me convient », témoigne la trentenaire, originaire de Nice.
Pourtant, Aline souligne que son parcours contraceptif n’a pas toujours été aussi facile. « Après la naissance de mon enfant, mon gynéco m’a prescrit une pilule alors que je lui avais clairement dit que je n’en voulais pas ! Il ne comprenait pas du tout mon choix. J’ai manqué d’information sur toutes les méthodes de contraception, et mon avis n’a clairement pas été entendu. Résultat, j’ai dû faire des recherches moi-même pour trouver la méthode la plus adaptée. »