Nice-Matin (Cannes)

Témoignage­s : « Je voulais être à l’écoute de mon corps »

- 1. A propos du risque de thrombose veineuse profonde associé à leur utilisatio­n. Stéphanie WIÉLÉ swiele@nicematin.fr 1. Les prénoms ont été changés.

Pour Isabelle (1), Niçoise de 37 ans, la méthode Ogino s’est imposée comme une évidence après dix ans sous pilule. « Je n’avais aucun effet secondaire, mais je ne voulais tout simplement plus prendre un comprimé tous les jours. J’avais essayé le diaphgramm­e, puis le stérilet en cuivre. Le premier était trop compliqué pour moi, et le second me donnait des règles horribleme­nt abondantes. Après la naissance de mon fils, j’ai voulu être à l’écoute de mon corps, et la contracept­ion naturelle m’a semblé adaptée. »

Chaque mois, Isabelle tient un calendrier de son cycle menstruel, et calcule sa période supposée de fertilité pour éviter tout rapport sexuel dans la zone « rouge ». « Aujourd’hui,

j’arrive même à détecter de quel côté se situe mon ovulation, car j’ai une crampe à cet endroit. » Âgée de 38 ans, Aline a également opté pour la méthode Ogino, couplée à l’utilisatio­n du préservati­f. « Ça me convient parfaiteme­nt, car je n’ai plus à supporter, seule, la charge contracept­ive. Je surveille mon cycle menstruel, et mon compagnon gère le stock de capotes. C’est un partage des tâches qui me convient », témoigne la trentenair­e, originaire de Nice.

Pourtant, Aline souligne que son parcours contracept­if n’a pas toujours été aussi facile. « Après la naissance de mon enfant, mon gynéco m’a prescrit une pilule alors que je lui avais clairement dit que je n’en voulais pas ! Il ne comprenait pas du tout mon choix. J’ai manqué d’informatio­n sur toutes les méthodes de contracept­ion, et mon avis n’a clairement pas été entendu. Résultat, j’ai dû faire des recherches moi-même pour trouver la méthode la plus adaptée. »

 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from France