Var : une serial killer d’animaux domestiques
L’association SOS Animaux sans frontières, appuyée par le service juridique des animaux de 30 Millions d’amis, a récemment porté plainte au commissariat de La Garde (Var), par l’intermédiaire de sa présidente Chrystel Béchu, contre une Valettoise, suite à la mort de Sasha, un petit chihuahua de huit mois, après avoir absorbé des médicaments.
Le décès de la jeune chienne a mis le village en émoi. Et notamment Sabine Gondran, qui connaît cette dame « depuis qu’elle est arrivée à La Valette il y a une vingtaine d’années ». « Sasha était le 23e chien qu’elle a pris dans le Var, détaille-t-elle. Quand elle est arrivée, elle avait un cocker. Un jour, on l’a retrouvé mort dans une poubelle. Sur le moment, on s’est dit qu’elle n’avait pas de chance. Mais elle en a eu un deuxième, qui est mort peu de temps après. Puis un 3e, un 4e, et ainsi de suite jusqu’à Sasha. Elle a aussi eu plein de chats, des lapins, des cochons d’inde... Tous sont morts ou ont disparu. Pour moi, c’est une serial killer d’animaux domestiques. »
« Sasha doit être un symbole »
La dame en question, que nous avons essayé de joindre et de rencontrer, souffrirait de troubles de la personnalité. Et a d’ailleurs été internée d’office à l’hôpital psychiatrique de Pierrefeu le jour de la mort de la jeune chienne, à la demande de Thierry Albertini, le maire de La Valette, alerté par les voisins. « Ce qui est paradoxal, note Sabine Gondran, qui s’est renseignée, c’est qu’elle leur achète tout ce qu’il faut. Mais à un moment, elle bascule. Alors oui, elle est peut-être malade, mais elle enlève des vies, ce n’est pas rien ! »
De son côté, Chrystel Béchu n’a pas uniquement porté plainte. Elle a également lancé une pétition sur Internet(1), pour que cette dame « ne puisse pas reprendre un 24e animal », qui a recueilli près de 1 000 signatures en une semaine. « Pour une fois qu’on avait un corps, poursuit Sabine Gondran, on aurait voulu le récupérer, pour prouver qu’il y avait maltraitance. Malheureusement, il a disparu. » Mais, terminet-elle, « Sasha, il faut que ce soit un symbole. Ce petit animal était un être vivant et sensible. Désormais, il faut vraiment que ça s’arrête. »
1. Sur change.org, intitulée « Pour Sasha, 23e petit martyr ».