Deux candidats LR... pour le prix d’un !
Dernière ligne droite avant le scrutin de dimanche. Alors, il faut à tout prix rassembler, rabâcher, exhorter, et se rappeler aux bons souvenirs des électeurs. Ultime exercice de campagne dans le camp des Républicains hier soir à Grasse qui a confiné à une séance d’autocongratulations collective. Devant la permanence de Jérôme Viaud, boulevard du Jeu de Ballon, le trottoir est bondé. En présence de nombreux maires et du sénateur Philippe Tabarot, une centaine de soutiens va patienter une demi-heure avant l’arrivée, sous les applaudissements, des candidats. Oui, deux LR pour le prix d’un ! Jean-marc Macario, maire de Spéracèdes d’abord, en lice pour la 2e circonscription (avec sa suppléante Annick Labbe Groetz) commence par tacler le député sortant, de la majorité présidentielle, Loïc Dombreval qui « ne connaît pas nos attentes, notre quotidien, nos villages ». Poursuit en étrillant le ministre de l’intérieur « qui confond nos amis anglais avec des voyous du 93» . Avant d’embrayer sur des thèmes chers à la droite : « la montée de l’insécurité » ou « la défense du travail contre l’assistanat » Et de confier, amer : « Personne ne m’a épargné dans cette campagne. () Ma seule boussole, c’est votre intérêt ».
Puis, Michèle Tabarot qui brigue un 5e mandat dans la 9e circonscription, a enchaîné sur un procès en règle du président Macron « qui a utilisé le contexte international pour qu’il n’y ait pas de campagne » , et a taxé Melenchon « de destructeur de notre démocratie ». « Fière du travail accompli » la députée a fustigé « ceux qui ont besoin de la photo de leur leader sur les affiches ». Oui, il est vraiment temps que la campagne s’achève.