Obradovic : « Nous avons joué ensemble »
James lui permettait d’augmenter son avance. Une double séquence – panier à 3 pts de Motiejunas, tentative d’alley oop de Ndiaye défendue par Diallo – indiquait que le momentum s’était inversé et Monaco rentrait aux vestiaires sur un petit break (40-45).
Monaco à +18
Une domination confirmée dès le retour sur le parquet par des Monégasques redevenus
Léo Westermann, capitaine de Monaco :
« Ça a été poussif, mais on est en finale ! Quand Pau a accéléré la cadence, nous sommes retombés dans nos travers en jouant en marchant. On se relâche quand on est à +15, ce n’est pas la première fois que ça arrive. Le fait que Sané ait joué au poste 5 a permis d’écarter le jeu et Jefferson a livré un match énorme. Nous avons encore connu trop de hauts et de bas. Quand on est en haut, on est inarrêtables en championnat de France, mais plus on augmente le niveau, plus ces bas sont durs à gérer. On est au-dessus de beaucoup d’équipes, on le sait, et on doit travailler ça ».
Sasa Obradovic, coach de Monaco :
« Les Palois ont tout donné dans cette belle salle avec de beaux supporters. J’en ai gardé un des pires souvenirs comme joueur. A la fin, nous avons donné aux Palois l’opportunité de revenir mais je félicite mon équipe qui a dominé une grande partie du match en jouant un très bon basket. Contrairement à ce que nous avions montré en quarts, nous avons joué ensemble. Tout le monde attendait que Mike James fasse quelque chose et finalement, nous avons trouvé Will Thomas qui nous a permis de faire un gros break. Je n’ai jamais eu peur. C’est une bonne préparation pour la finale. Nous allons devoir gérer beaucoup de problèmes internes, des blessures, la fatigue. Les prochains jours seront nécessaires pour nous reposer et nous préparer à la finale ».
Eric Bartecheky, coach de Pau :
« On est forcément déçus car on est des compétiteurs et nous avions tous envie de prolonger l’aventure plus loin, mais tout le monde a compris qu’en face il y avait une très forte équipe. Si on nous avait dit en début de saison qu’on gagnerait la Coupe, qu’on finirait 6e et qu’on disputerait une demi-finale, on aurait signé tout de suite ».
Jérémy Leloup, capitaine de Pau :
« A -15 on aurait pu craquer et finir à -25 ou -30, mais nous avons fait l’effort de revenir. Ce match ressemble à notre saison où nous avons connu des hauts et des bas. Mais le bilan est bon : je suis très fier d’avoir été le capitaine de cette équipe ».