Nice-Matin (Cannes)

Un nouvel écrin au bord de l’eau

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Au 54, route de la Piscine, l’heure est au fignolage pour les ouvriers. Derrière la façade et le parvis de pierres blanches, on s’affaire à peaufiner l’accueil, les portiques d’accès, les éclairages… Derniers raccords avant une inaugurati­on programmée le 7 juillet.

Sur le fronton, exit l’ancien logo avec une vieille voiture superposée au blason des Grimaldi, place à un sobre et élégant « La Collection », sous-titré « Les automobile­s de S.A.S. le Prince de Monaco ». À l’intérieur, la mise en scène a été confiée au cabinet de scénograph­ie « Expositif », déjà auteur des mises en scène du Musée de l’automobile des 24 Heures du Mans.

À la baguette, Pascal Payeur, dont la directrice Valérie Closier résume la tâche dans un espace où le cheminemen­t restera libre : « Il y aura un parcours autour de la famille princière et notamment la passion de l’automobile du prince Rainier III, et à l’étage supérieur des voitures de course (sportives, F1, rallye). Mais aussi des thématique­s comme la Riviera, Rétromobil­e… des écrins avec des photos et vidéos projetées derrière les voitures. » Sur place, impossible de ne pas penser au

Musée de l’automobile de Turin, référence en la matière. Sans cloisons pour l’heure, l’espace s’inscrit dans la longueur avec des courbes accentuées par une passerelle ouverte sur les deux niveaux d’exposition. Certaines voitures, des F1, seront d’ailleurs harnachées pour défier la gravité et rouler le long des murs. Le personnel de la Collection, qui jouit d’un nouveau garage à la hauteur du lieu, devra d’ailleurs trouver de nouveaux repères dans l’entretien de certaines voitures perchées sur des socles. La particular­ité de la collection du Prince étant de ne pas être un musée. Ici, les voitures sommeillen­t mais se réveillent à tout moment. Comme l’historique Chrysler Imperial en 2019, lors du mariage de Louis Ducruet et Marie Chevallier.

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