À la découverte des coulisses du Grand Prix de France de F1
Récit en images La tournée « F1 Discovery » s’est installée au port de Nice, hier toute la journée. Cinq stands avaient pour mission faire découvrir l’univers de la F1 aux Niçois.
L «es gens pensent souvent qu’un Grand Prix, ce ne sont que des voitures qui se suivent les unes derrière les autres. Mais c’est bien plus que ça », pose Mélanie Kremermorgny, responsable du divertissement pour le Grand Prix de France de Formule 1. En désignant une grande maquette du circuit Paul-ricard du Castellet (Var), composée de 324 000 pièces de Lego. Hier, elle est venue avec son équipe quai Amiral-infernet, à Nice, pour familiariser les Niçois à ce sport automobile. Ils étaient invités à se promener entre cinq stands, accessibles à tous les âges. Les plus jeunes ont construit des petites voitures en papier, ensuite soumises à une soufflerie, pour comprendre l’importance de l’aérodynamisme. Au milieu du petit village d’animations, trônait également un bout de piste, où s’affrontaient deux voitures miniatures. Les plus grands se sont essayés à un simulateur de conduite et au Batax, un outil d’entraînement des pilotes.
1 Dès l’ouverture du village, les petits ont attrapé les maquettes mises à leur disposition, pour fabriquer leur voiture cartonnée. « Sans le savoir, tu as fait les mêmes couleurs que la vraie », se réjouit un papa, pas peu fier. Une fois les miniatures prêtes, ils pouvaient se rendre vers la soufflerie, afin de comprendre l’importance que revêt l’aérodynamisme pour les écuries de F1.
2 À la soufflerie, Thomas Luthringshauser, l’assistant du responsable divertissement, attendait les participants avec un tube. Il plaçait une petite voiture dedans et actionnait un mécanisme qui transforme la vapeur d’eau en fumée. Cette dernière se répartissait alors dans le tube. Conclusion : plus il y a d’air qui se matérialise, moins la voiture va vite. « C’est un des départements les plus importants en F1, car c’est ce qui fait la différence pendant la course », explique-t-il. La preuve en action à côté, où deux voitures miniatures, qui fonctionnent avec des cartouches d’air comprimé, faisaient la course pour un sprint final de quelques mètres.
3 Plus loin, les plus grands prenaient place sur un simulateur de course composé de quatre vérins, les fauteuils qui permettent de ressentir l’accélération et le freinage, et tout autant d’écrans. « J’imagine qu’on n’a pas vécu les mêmes sensations qu’eux, mais c’était impressionnant », sourit Marc, un des premiers testeurs.
4 Les bras encore tremblants, il s’est ensuite approché du Batax, matérialisé par un grand guidon de pilotage. «Ilyabeaucoup d’options sur un volant de F1. Les gens ont donc un temps imparti pour taper le plus vite possible sur les commandes indiquées au mur et tester leur vitesse d’exécution, ainsi que leur vision élargie », indique Loïs Baal, cheffe de projet junior de la tournée « F1 Discovery ».