Les Outre-mer ont ouvert le bal des législatives
Après la clôture de la campagne vendredi à minuit, plus de 48 millions de Français sont à nouveau appelés aux urnes ce week-end et le suivant pour élire leurs députés, six semaines après la présidentielle. Si le scrutin est différent, les trois candidats arrivés en tête à la présidentielle refont le match aux législatives, avec le vainqueur Emmanuel Macron qui affronte indirectement la finaliste RN Marine Le Pen et l’insoumis Jeanluc Mélenchon, arrivé troisième le 24 avril.
Polynésiens et Français de l’étranger ont déjà voté
Un jour avant la métropole, les électeurs des Outre-mer ont commencé à voter hier. Les électeurs de Saint-pierre-et-miquelon ont été les premiers à se rendre aux urnes, à 8 h locales (midi à Paris). Ce petit archipel de l’atlantique nord, face au Canada, est proportionnellement le mieux représenté à l’assemblée nationale, avec un siège de député pour ses quelque 6 000 habitants. Après Saint-pierre-et-miquelon, les bureaux ont ouvert aussi hier en Guyane (13 h à Paris), puis une heure après en Martinique, en Guadeloupe, à Saint-martin et à Saint-barthélemy.
Dans le Pacifique, les électeurs de Nouvellecalédonie et de Wallis et Futuna votaient à partir d’hier 22 h à l’heure de Paris.
Les Polynésiens avaient voté il y a une semaine pour le premier tour, tout comme les Français de l’étranger. Pour ces derniers, le vote sur internet pour le second tour commençait également ce samedi. À l’occasion de ces législatives, l’abstention pourrait atteindre de nouveaux records sur l’ensemble du territoire français, entre 52 et 56 %, au-delà des 51,3 % de 2017. Pour obtenir la majorité absolue à l’issue du second tour le 19 juin, la confédération Ensemble ! (LREM, Modem, Horizons et Agir) doit décrocher au moins 289 des 577 sièges. Si Ensemble ! arrive premier, mais sans atteindre la barre des 289 élus, Emmanuel Macron ne disposerait que d’une majorité relative à l’assemblée nationale.