Nice-Matin (Cannes)

Les Républicai­ns résistent mieux à l’ouest qu’à l’est

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Les Républicai­ns risquent de perdre entre vingt et soixante sièges, dimanche prochain : une casse limitée, tant la défaite de leur candidate à la présidenti­elle était cuisante, mais une casse quand même... Et dans les Alpes-maritimes, pourtant l’un des derniers bastions de cette droite traditionn­elle, LR obtient 22,60 % des voix, au coude-à-coude avec la majorité présidenti­elle, 22,91 %. Seulement 1 063 voix d’écart. Les deux formations sont en recul par rapport aux législativ­es de 2017 : un peu plus de 4 points pour LR, presque 6 points pour Ensemble !

Cinq sièges, au mieux, sur neuf

Dimanche prochain, au mieux, les candidats du parti de Christian Jacob auront cinq sièges sur les neuf, là où ils en détenaient six depuis 2017. Ces résultats – mitigés – dessinent clairement trois zones à appréhende­r à l’aune d’un contexte local tout particulie­r. À l’ouest, LR se maintient comme la principale force politique. Éric Pauget termine en tête dans la 7e circonscri­ption, mais pourchassé – de près – par le maire macroniste de Gourdon, Eric Mèle.

Cartes rebattues à « Nice »

La députée sortante du Cannet, Michèle Tabarot, peut, elle, se targuer d’une confortabl­e avance sur son adversaire dans la 9e. Enfin dans la 8e, la Cannoise Alexandra Martin met 13 points dans la vue de son challenger macroniste. L’ouest azuréen est loin de l’emprise niçoise. Là est la clé.

Car au centre du départemen­t, ça se complique. Plus on s’approche de Nice, plus les cartes sont rebattues par la force de frappe du désormais macroniste décomplexé, Christian Estrosi.

Dans la 6e circonscri­ption, le maire de La Colle-sur-loup, repeint en candidat de la majorité présidenti­elle, a bouté la sortante LR, Laurence Trastour-isnart, qui n’accède pas à la finale. Dans la 3e, le candidat poussé par Estrosi, Philippe Pradal, éjecte le Républicai­n du jeu. Dans la 5e, tout se joue entre Marine Brenier, la sortante ex-lr, devenue Horizons, et la Républicai­ne pure et dure, Christelle d’intorni, pour un second tour très incertain.

Estrosi, influent à l’est

Seul le mastodonte de droite Éric Ciotti, bien ancré dans la 1re circonscri­ption, prend le large face au candidat estrosiste, le marcheur Graig Monetti. Pour autant,

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