Sasa Obradovic : « C’est du 50-50 »
Coach, votre état d’esprit pour aborder cette finale ?
Je mesure toute l’importance d’aller chercher ce titre pour le club, les fans, tous les gens qui nous supportent. Il faudra être au maximum pour avoir une chance de gagner. La saison a été longue, il y a une usure physique et mentale, on le voit avec les petites blessures à l’entraînement, mais une finale est faite pour dépasser tout ça.
La clé pour Monaco ?
Rester constants, du début à la fin, exécuter le plan pendant 40 minutes, pas 36 ou 38. Face à Olympiakos (quart de finale de l’euroligue, 3-2 pour le Pirée), on n’a pas été en mesure de garder notre concentration jusqu’au bout. D’une certaine façon, cette finale est plus dure qu’un match d’euroligue, car il y a plus de pression. Il faut gagner, se battre, mourir pour la balle. Le basket n’est plus tout à fait le même jeu quand il s’agit d’une finale. Tout se décide sur de petites choses.
Villeurbanne ?
L’ASVEL a souffert contre Cholet en quart de finale (2-1), mais c’est une équipe bien organisée. Les idées sont claires, on sent le travail du coaching staff. Ils ont su trouver ses solutions quand il y avait des blessures, c’est encore le cas avec Kahudi (out).
Jones et Okobo savent se transcender. Howard est le plus fort shooteur, on connaît bien toutes les qualités de Paul Lacombe et aussi de Marcos Knight,
Le poids des 20 titres de L’ASVEL par rapport au palmarès encore vierge en championnat pour L’ASM ?
L’ASVEL a pour elle le poids de l’histoire, le fait d’avoir un président nommé Tony Parker, cela attire l’attention, celle des médias, cela peut se ressentir dans certains coups de sifflet. Mais cela doit être secondaire. Tout dépend de nous désormais. Cette finale est du 50/50. Le fait d’être champion, vous n’oubliez jamais ce sentiment. Cela reste gravé en vous. Cela mérite de tout donner pour y arriver.