Diacre : « Prêtes à souffrir »
Les Bleues ont lancé hier leur stage de préparation à l’euro par la traditionnelle montée des marches du Château de Clairefontaine, prélude à trois semaines de vie commune. Les vingt-trois Françaises sélectionnées pour le tournoi en Angleterre (6-31 juillet) ont été accueillies par Corinne Diacre dans l’ancien pavillon de chasse, devenu résidence officielle de la sélection. La sélectionneuse s’est confiée aux médias sur les objectifs qu’elle est ses joueuses entendent atteindre.
Comment s’est déroulé le pré-stage la semaine dernière dans le Pays basque ?
C’était un stage de régénération physique et mentale. Il y avait également une grosse partie axée sur la cohésion. On se connaît très bien depuis un petit moment, mais il était nécessaire de redémarrer par un stage sympathique et à dominante de cohésion, de régénération.
Vous vous donnez tous les moyens pour réussir...
On est prêtes à souffrir, il y aura des efforts à faire, mais les efforts on va les partager. C’est une période normale et nécessaire en vue de notre objectif : aller le plus loin possible à l’euro.
A quel point attendiezvous
cette entrée dans la compétition ?
Il n’y avait pas d’impatience de ma part, l’objectif de la saison était de se qualifier pour la Coupe du monde auparavant. Ensuite on a basculé sur la préparation de l’euro. L’excitation arrivera à mesure qu’on se rapprochera du 10 juillet (date du premier match contre l’italie, ndlr).
Aujourd’hui on a tellement de travail à faire, l’euro est pour moi tellement loin.
Vous allez affronter le Cameroun et le Vietnam, deux adversaires noneuropéens, en amical. Pourquoi ?
L’important c’est déjà d’avoir deux matches. On a trouvé assez difficilement deux adversaires. C’était compliqué de trouver des équipes européennes puisqu’on évite de jouer des équipes contre qui on pourrait jouer ensuite. On s’est tourné vers le Cameroun qui prépare la CAN et le Vietnam qui s’est qualifié pour la Coupe du monde 2023, deux adversaires importants pour assoir notre schéma tactique et parfaire notre condition physique.